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Merci aux poètes et poétesses d’avoir accepté de partager quelques uns de leurs écrits sur cette page.

Au lecteur que tu es

Dans la forêt de tes lectures
parmi les neiges douces et les braises vives
entre les déserts de sable et les palais de marbre
le long de tous les chemins qu’adornent les quatre saisons
que n’as-tu découvert
qui n’as-tu rencontré
De nuits atroces en flamboyants matins
au fil de tant de rêves et de cauchemars
sans te lasser jamais
tu as franchi les miroirs du monde
pénétré les façades du siècle
pour approcher de la substantifique réalité
Et de toi-même
Car sous les ciels d’Éros et de Thanatos
à fleur d’éden ou de géhenne
tu as ri pleuré frémi
coeur gonflé d’espérance
poings serrés de colère
te plongeant corps et âme dans la révélation du Poème
oui la vie enfin mise à nu
Hors ce qui fait semblant d’être
voici d’hier et de toujours
Ulysse Phèdre Don Quichotte
Nemo Vautrin Zarathoustra
Valjean Béatrice Manon
Swann Donissan Pantagruel
Polyeucte Alice Sganarelle
Gandalf Justine Bardamu
Béranger Oedipe Dantès
Enée Colomba Robinson
et combien d’autres qui t’accompagnent
Page après page
jour après jour
tu as pu percevoir la beauté une et plurielle
frôler sous ses mille masques la vérité même
et sans doute connaître un peu
qui tu es
ombre de passage égarée au milieu des millénaires

dans la lumière de l’Éternel


Poème de M. de Saint-Michel
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Le seul Graal

On croit heureux tant de gens qui sont tristes,

dans le confort matériel endeuillés,

or seul l’amour fait de nous des artistes,

le seul Graal est le désir d’aimer,

dans le confort matériel endeuillés,

le seul élan est celui de l’amour,

le seul Graal est le désir d’aimer,

qui fait vibrer et la nuit et le jour,

le seul élan est celui de l’amour,

le seul chemin, celui de la Beauté,

qui fait vibrer et la nuit et le jour,

– et je voudrais les vivre à tes côtés.


Poème de michelconrad
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Au début de tout, il y avait toi

Au début
Il y avait tout,
Il y avait toi
et ton parfum
sous mon toit,
Au début de tout
il y avait ton regard câlin,
ton regard félin,
ton regard assassin,
Il y avait tes lèvres pulpeuses,
tes lèvres boudeuses,
tes lèvres moqueuses,
Au début de tout
je n’ai vu
que les plaisirs ambrés,
les joutes sublimes,
les moments intimes,
Au début de tout
Pour moi tu es née,
et je me suis oublié.



Poème de M de ste Collombe
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