Sous un ciel d’encre

les trois flambeaux des frênes

incendiés par les rayons rasants

du soleil au crépuscule,

dans un horizon encore clair

mais prêt à se refermer

sur une nuit inquiète

où éclateront bientôt

les fureurs de l’orage

attendu et redouté


qui sera, comme dans les fêtes

de mon enfance,

un fulgurant feu d’artifice

après l’innocent prélude

de la retraite aux flambeaux,

lampes vénitiennes

                   et lampions brandis

à travers les rues de la ville

                                 endormie,

dans une sarabande effrénée,


jusqu’à l’embrasement final


Poème de Jped
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