Je ne regretterai jamais ces perspectives,
La vallée féminine à l’excès,
Légèrement provocante,
Soumise à l’ombre écrite des arbres,
Ces montagnes
Aux lignes fières et belles,
Bleu sombre, cette eau d’aquarelle.
Je ne regretterai jamais ces pierres blanches
Érigées vers le ciel
Qui sépare
Le bien du mal,
Qui tranchent
Le ciel
Qui de son bleu turquoise
Souffle et inonde la terre.
Je ne regretterai jamais
Les oliviers et leur vert argenté,
Attentifs aux rayons de lune,
La lune,
Partout la même,
Pourtant en nous si différente
Quand elle danse, heureuse,
La nuit sur les flots noirs.
Poème de Emrys
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