Les Sables Rouges

Déluges soudains de merle !
…surprennent les grisollements.
Et je n’ai pas encore
choisi mon camp…
dans l’entre-deux des landes
aux fleurs étourdissantes sabrées de sel.

Au froid des soleils levants
le grenat des sables s’entoure
d’une brume de mer…

et les frontières
entre les roses du ciel et de terre
s’érodent.

Les retours s’apprennent
aux déchirures des ronces dans les sous-bois
à l’umami sur la langue le long des falaises.

Et pourtant la rapière du Nordé
refuse de rompre et le silence…

me réveille encore.


Poème de Anwen
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