J’avais une étoile

J’avais une étoile

Au bout des doigts

Comme d’autres ont

Un mot au bout de la langue

J’écoutais le vent

Qui faisait hurler

Les fantômes

Et chanter les arbres

Pourtant

J’étais moins que rien

Une ombre parmi les ombres

De la nuit et je fuyais

Je fuyais mon destin

Je tenais le ciel étoilé

Dans ma main

Et l’Univers me paraissait

Si fragile

Aussi fragile que ses lumières

Qui se brisaient innocemment

Sur mon cœur et mon cœur

N’en savait rien



Poème de Julien Hoquet

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