– À mon frère –
Tapis craquants de feuilles mortes
Raidies par le froid de la nuit ;
Feuilletés aux teintes d’automne
Étincelants de pruine fine,
Éveillés par ce rai qui luit
Nervures rehaussées de givre,
Blanche dentelle qui scintille
D’une poussière diamantine
Sous les feux de l’astre de vie
Dont la lumière nous enivre
Par sa douce chaleur amie,
Esquissant dans l’air attendri
Son aquarelle hélianthine