Il pleut en fines gouttes sur le ciel assombri,
Pourtant il y a peu il s’était embelli
Des couleurs dont l’aurore aime tant le parer ;
C’est un dimanche triste du mois de février,
En mon cœur cependant brille une flamme vive
Il pleut en fines gouttes sur le ciel assombri,
Pourtant il y a peu il s’était embelli
Des couleurs dont l’aurore aime tant le parer ;
C’est un dimanche triste du mois de février,
En mon cœur cependant brille une flamme vive
Tu voudrais prendre le large
Tu voudrais te mettre au vert
Te retrouver dans le calme
Oublier tous ces revers
Te recentrer sur ton âme
Voir la ligne d’horizon
Vivre ces instants diaphanes
Et revenir pour de bon
Fleurettes blanches sur les branches
Robe de bal, air printanier,
Dans cet automne qui s’emballe
Aux teintes ocres, aux tons cuivrés,
Avec sa fougue végétale
L’arbre fleurit, telle une offrande
Célébrant la sainte naissance,
Si loin de la modeste étable
Recueillant l’enfant nouveau-né
Avec ou sans sapin avec ou sans guirlandes
Avec ou sans mets fins ni santons de Provence
Avec ou sans grand vin avec ou sans bougies
Avec ou sans satin ni belle argenterie
Avec ou sans bambins avec ou sans amis
Avec ou sans jardin avec ou sans famille
Avec ou sans flambée avec ou sans flambeaux
Avec ou sans veillée avec ou sans cadeaux
En célébrant Noël et la nativité
Dans le recueillement, l’espérance et la paix,
Je prierai pour que viennent des temps plus lumineux
Pour que l’amour sincère et la fraternité
Enveloppent la Terre d’un manteau de clarté
Et que brillent nos yeux d’un éclat radieux
Terre brûlée, calcinée
Terre empoisonnée, niée
Terre tremblée, éventrée
Terre noyée, submergée
Presque partout la violence ;
La vie n’a plus d’importance
L’amour est en somnolence,
L’esprit réduit au silence
Le ton monte et la colombe
Survolant la mappemonde
Ne voit que guerres qui grondent
Quand s’entrechoquent les mondes
Mais que devient l’être humain
Pris dans ce piège sans fin ?
Toujours présent, le Malin
Se frotte en riant les mains