La tour d’astronomie

J’imagine tes pas dans le vieil escalier

Tournant au rythme lent des pierres en hélice

Aux heures endormies qui suivent les délices

Que m’accordent parfois tes bras hospitaliers.

Soudain luit à l’éclat tremblant du chandelier

La timide chaleur d’une larme qui glisse

Au sillon douloureux des tristes cicatrices

Où ta vie a tracé son parcours singulier.

N’avance plus, ma mie ! Laisse-moi te rejoindre !

Il nous reste une vie, un univers à peindre !

Nous gravirons ensemble, un degré à la fois,

La pente qui conduit aux secrets des étoiles.

Et nous y trouverons de quoi gonfler nos voiles

Jusqu’aux rives aimées des contes d’autrefois.


Poème de Mr Strangeweather
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