J’imagine tes pas dans le vieil escalier
Tournant au rythme lent des pierres en hélice
Aux heures endormies qui suivent les délices
Que m’accordent parfois tes bras hospitaliers.
Soudain luit à l’éclat tremblant du chandelier
La timide chaleur d’une larme qui glisse
Au sillon douloureux des tristes cicatrices
Où ta vie a tracé son parcours singulier.
N’avance plus, ma mie ! Laisse-moi te rejoindre !
Il nous reste une vie, un univers à peindre !
Nous gravirons ensemble, un degré à la fois,
La pente qui conduit aux secrets des étoiles.
Et nous y trouverons de quoi gonfler nos voiles
Jusqu’aux rives aimées des contes d’autrefois.