Son corps, torche vivante
à l’horizon de la mer
port d’attache
où revient toujours le navire
baie endormie
avant le cap des tempêtes
plage dorée frangée d’écume
sous la houle des Tropiques
. . . . .
sauvé des naufrages de la nuit,
tu sens ce corps familier
flanc contre flanc
dans les lueurs de l’aube
tu peux à nouveau
lever l’ancre
vers les eaux libres
de la haute mer
Poème de Jped
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