Marguerite

Certains enfants ont vu, penchée sur leur berceau,
Une marraine fée les comblant de ses dons.
Près du mien, pas de femme aux magiques assauts
Mais une âme discrète au cœur  fidèle et bon.
 
Une perle de nacre à la douce lumière,
De son corps amputé, meurtri et immobile,
Elle n’aura cessé d’être la prisonnière,
Distillant ses sourires et ses humeurs subtiles.
 
Confidente  appréciée, elle offre son oreille,
Ses trésors d’endurance et sa tendre indulgence
Et diffuse autour d’elle un parfum de merveille
Apaisant les tensions de toute sa patience.
 
Si fragile pourtant, pilier inespéré,
Lucide et  bienveillant jusque dans sa vieillesse,
Qui jamais ne s’est plaint de son destin blessé,
Maguy, tu m’éblouis de toute ta sagesse.


 
A ma douce marraine
 

Poème de Esterina
Lien direct du poème

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *