Septembre

Septembre est arrivé,
sur la pointe des pieds,
petits matins mouillés,
tout couverts de rosée.

les jours épicés,
au soleil de l’été,
ont changé de couleurs,
déjà les arbres pleurent.

larmes jaunes et carmins,
éblouissant nos yeux,
leurs bouquets dans nos mains,
L’on se réchauffe un peu,

pour moi qui vis le cœur béant,
les fenêtres de l’âme,
ouvertes aux quatre vents,
le ciel de traîne de l’automne,
annonce des jours monotones.

Devant les regards qui s’étonnent,
l’été s’enfuit, l’été s’en va,
sous le souffle de Perséphone
belle saison se meurt déjà.


Poème de Olivier HEBERT
Lien direct du poème


Comme jadis Hugo le disait tout bas,

Adieu, dit cette voix qui dans notre âme pleure,
Adieu, ciel bleu ! beau ciel qu’un souffle tiède effleure !
Voluptés du grand air, bruit d’ailes dans les bois,
Promenades, ravins pleins de lointaines voix,
Fleurs, bonheur innocent des âmes apaisées,
Adieu, rayonnements ! aubes ! chansons ! rosées !

Puis tout bas on ajoute : ô jours bénis et doux !
Hélas ! vous reviendrez ! me retrouverez-vous ?


Victor Hugo

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