L’enfant caché en moi

La mémoire, je l’ai dans la peau,
Comme un enfant subjugué par la mer,
les pieds balayés par les flots
sous un carré d’azur d’humeur légère,
A peine troublé par un léger clapot,
Je rêve à de grands atolls chamarrés,
A un lagon émeraude et translucide
qu’un grand peuple de crabes tapageurs
traverse, porté par la houle qui le guide,
Aux piaillements des enfants rieurs
dans les crépuscules sanguins qui fuient,
aux voiles perdues dans la nuit. 



Poème de Gilles Tardy
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