En attendant de cueillir ma vie

Ce matin

Sous les parfums

De l’oranger

Mes illusions

Sont mortes

À cet instant

Pour moi

Tout s’est immobilisé

Entre les quatre murs

De la haine

Et depuis

J’ai le cœur à rien

Le piano

joue une mélodie

Qui coule dans mes yeux

Que mes paupières

Feront taire

Avant minuit

Demain

Le monde

Sera plus beau

Je l’espère

Pour la dernière fois

Les ruisseaux auront avalé

Le chant des oiseaux

Ainsi ira la vie

La terre ayant

Dépossédé le ciel

Il ne nous restera

Que l’Amour

Pour tout recommencer

Sur terre

Comme au ciel

Je l’espère


Poème de Julien Hoquet
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