Merci aux poètes et poétesses d’avoir accepté de partager quelques uns de leurs écrits sur cette page.
Archives de la catégorie : Poèmes que j’aime
- #withyou
- A l’embouchure
- Abitibi
- Adélie
- Aimé de vous
- Astre de nuit
- Au début de tout, il y avait toi
- Au fil des mots
- Au lecteur que tu es
- Au plus profond des os
- Aube
- Aube grise
- Aveuglément
- Ballade du non-amour
- Baromètre de l’humeur
- Bulle d’or
- Ce que je sais de toi
- Ce quelque chose que j’aime
- Celui qui écrit un poème
- Ces choses de rien
- Chanter
- Chercheur d’or
- Combien faut-il de mots
- Communi(cati)on
- Continent perdu
- Conversation
- Correspondance
- Courage
- Credo
- D’un pas
- D’une saison l’autre
- D’une statue
- Dans le petit matin de mai
- De nouvelles couleurs
- De ses mains
- Déjà
- Délicatesse
- Dérisoires frontières
- Dernières lueurs
- Des épaves, au fond des yeux
- Dialogue avec la Terre
- Douces messes basses…
- Droit au cœur
- Du soleil plein les yeux
- Eclipse
- Elle était
- En attendant de cueillir ma vie
- En deuil
- En suspension
- Encore quelques jours d’une bonhomie de velours
- Entends le chant du sable…
- Entrez
- Equinoxe
- Est-il un ciel plus bleu…
- Et s’il…
- Face à Face…
- Féerie
- Fleur de Mai
- Frimas
- Froidure
- Grand Bleu
- Hommage floral
- Hybris
- Il en va de nous-mêmes
- Il y a quelque temps, j’ai écrit un poème
- Il, elle
- In Memoriam
- Indicible
- Infini
- Innocence
- Intime plaie
- J’aime
- J’aime l’hiver
- J’aime les oiseaux
- J’attends impatiemment quelqu’un
- J’aurai toujours
- J’avais une étoile
- Je & M
- Je crois
- Je m’ennuie tant de vous, qui riez dans la nuit…
- Je ne regretterai jamais ces perspectives
- Je renaîtrai avec l’été qui vient
- Je serai là
- Je suis
- Je voudrais être un arbre
- Klein Blue
- L’appel du large
- L’arbouse, l’harmonie des contraires
- L’embâcle
- L’embouchure
- L’été invite
- L’été s’en va
- L’éternel printemps
- L’heure est à la beauté…
- L’homme et le renard
- L’intime secret
- L’or du temps
- L’enfant caché en moi
- L’or du temps-
- La boîte de Pandore
- La caresse de l’eau
- La douceur de l’instant
- La femme-océane
- La fin de la nuit
- La grande boucle
- La isla de Aves ou les eaux bleues de la mémoire
- La lumière de tes yeux
- La main de lumière
- La mort qui vient
- La tour d’astronomie
- La vague
- Larmes de lumière
- Le baiser du vent
- Le baiser-tempête
- Le bal des chrysanthèmes
- Le goût du poème
- Le gros cerveau humain est le berceau du mal
- Le livre de Kells
- Le masque de la mort
- Le parfum
- Le puits
- Le seul Graal
- Le temps des cerises…
- Légère
- Les Bocages disparus
- Les flâneurs de la Côte-Nord
- Les mains d’un roi
- Les martinets noirs
- Les neiges du printemps sont les neiges les plus belles
- Les quatre saisons du corps
- Les Sables Rouges
- Les terres rouges de Camarés
- Liberté
- Madeleine de Proust…
- Main dans la main
- Mais que veut dire aimer ?
- Maison
- Mal d’altitude
- Manitoba
- Marguerite
- Matin
- Mémoire de feu
- Mes phares
- Mille soleils
- Ne demande pas ton chemin …
- Ne pars pas mon enfant
- Nirvana d’hiver
- Noël autre
- Nord Finistère
- Notes atonales
- Nourricière.
- Novembre aux métamorphoses précieuses
- Nuit de pluie
- Oasis
- Octobre à l’horizon des ormes,
- Ombre du temps
- Oser vivre
- Où s’en vont les nuages
- Par les yeux d’un enfant
- Pays sans chapeau
- Paysage de brume
- Pénélope
- Petit Diamant
- Plus lumineuse qu’un soleil
- Poèmeur
- Point d’interrogation
- Prélude
- Première fois
- Prière pour une humanité malade
- Printemps
- Quand il ne reste que la Poésie
- Quand la menthe fleurit
- Quand le ciel d’hiver
- Quand tu ne me reconnaîtras plus
- Quand vient le soir
- Question d’aube
- Quête éperdue
- Qui suis-je ?
- Râpa Nui, la triste, l’inconsolée
- Reflets diserts
- Résurgence
- Retiens l’été
- Retour à Brocéliande
- Rêverie du nord de l’Écosse
- Rêverie pour passer la semaine
- Sauveterre
- Saveurs nougatine
- Secret murmures.
- Septembre
- Septembre
- Sextine contre l’oubli
- Si je devais te perdre
- Silhouette
- Six pieds sur Terre
- Sous le limon des jours
- Sous un ciel d’encre
- Sur la route
- Sur les remparts du temps
- Ta beauté
- Tandis
- Tempête
- Terre plurielle, Rêve Singulier
- Théâtre d’ombres
- Tombeau
- Ton cœur
- Ton intemporel été
- Ton parfum
- Toujours sur le chemin
- Tourbillons et vertiges
- Tout est accompli.
- Transparence
- Transport de sodium
- Trois mots doux
- Trois notes parfumées (shamisen)
- Tu es
- Tu es l’amour
- Tu es…
- Un chemin
- Un jour d’été
- Un parfum venu de nulle part
- Un pont
- Un rien d’éternel
- Un soleil levant
- Une mémoire d’étoiles
- Une robe
- Vagues vous êtes folles
- Variations d’avril
- Vertige, que suis-je ?
- Via amatoria
- Vite fait
- We’ll gather lilacs in the spring again
Le temps des cerises…
Il va revenir…
Déjà, les senteurs
Sèment des désirs
Et ouvrent les cœurs,
Le temps de l’espoir,
Que nos rêves aiguisent
Déguisant les soirs
De rumeurs exquises.
Fidèle, il revient
Malgré la fraîcheur
Des fades matins
Fardés de blancheur.
De timides lueurs
Réchauffent la terre
Attisant les fleurs
Que chacun espère.
Il est de retour
Dans la tendre brise
Qui souffle l’amour,
Et nous euphorise.
Les oiseaux s’affairent,
Leur fièvre ensorcelle
Les esprits amers
De sa ritournelle.
Il est revenu,
Il nous paralyse,
De son charme cru
Il nous hypnotise,
Détourne la vue
D’étranges horreurs
D’alertes incongrues
Qui viennent d’ailleurs…
Les sirènes sonnent
Le monde s’enlise
Les hommes frissonnent
La peur se précise.
La haine fracasse
La trêve promise
Et de guerre lasse
La paix agonise.
Poème de Esterina
Lien direct du poème
Je renaîtrai avec l’été qui vient
Un clair de lune coulera avec le ruisseau
Un chant lucide montera vers le ciel
Pour rasséréner les étoiles
Et me lisant des images gracieuses
Toutes les mamans du monde
Me couvriront de douceurs
Et je m’endormirai comme un enfant sage
La saison courtisera la nuit
L’été sera une chorale
Et de guingois bousculera
Les chenilles qui se changeront en papillons
Et les grenouilles coasseront
Comme autrefois
Et les criquets striduleront
Encore
Et je rêverai à mon amour
Sa voix frissonnera à mon oreille
Sa main labourera la boue de mon âme
Et je serai à nouveau heureux
Poème de Julien Hoquet
Lien direct du poème
J’aime l’hiver
J’aime l’hiver
Mon Amour
Et sa lumière noire
Qui descends du ciel
Au milieu du jour
J’aime ses chemins blancs
Qui marchent sur l’horizon
Et qui s’éclatent de rire sur les flocons
Je le sais
Car il neige encore
Sur la langue de mon enfance
J’aime l’hiver
Et ses vents féroces
Ses bourrasques
Qui me fascinent
Et me dévorent
Dans la poudrerie
Des amours en tempête
Je le sais
Car il danse toujours sur mon cœur
J’aime l’hiver
Au chaud
En passant
Près de toi
Sous une laine de tendresse
Qui laisse tomber
En ma bouche
Le frima
Des mots d’amour
Que j’apprends
Par le cœur
Sous une giboulée
Qui siffle sur des trottoirs enneigés
Je le sais
Car je les écoute encore
J’aime l’hiver et l’amour
Du blizzard
Quand au lendemain des colères célestes
Le ciel est bleu de glace
Et le soleil si froid
Que l’hiver a ses voluptés dans mon corps
Ça je le sais
Car je suis son passager
Et que je tremble encore de cet amour
Poème de Julien Hoquet
Lien direct du poème
J’aurai toujours
J’aurai toujours tes yeux
Au fond de mon regard
Tes lèvres au bout de mes baisers
Et tes mains dans chacune de mes caresses
J’aurai toujours
Et lorsqu’enfin nous ouvrirons
La fenêtre de nos amours
Nous boirons tout le suc
Des aurores boréales
Et nous serons le parfum d’une fleur
À chaque battement de notre cœur
Et nous serons un soir d’été
Dans un ciel ensanglanté
Et nous serons ensemble éternellement
Poème de Julien Hoquet
Lien direct du poème
J’attends impatiemment quelqu’un
J’ai cinq ans, un petit minois
Et toute la vie devant moi.
J’attends impatiemment quelqu’un,
Un vieux monsieur hors du commun.
Le disco envahit les ondes.
Les seventies changent le monde.
Mon pantalon est amusant ;
Il a des pattes d’éléphant.
C’est l’année de la sécheresse,
Un soir de paix et d’allégresse,
Une nuit pleine de grandeur,
L’anniversaire de Jésus.
Il est né le divin Sauveur !
Décembre est tout de blanc vêtu.
La neige est tombée en pagaille.
C’est le réveillon, la ripaille.
Je suis têtu comme une mule.
Je peste contre mon sous-pull.
Ce vêtement très indiscret
Me colle de beaucoup trop près.
J’ai envie de sortir de table.
J’ai hâte d’aller me coucher,
que maman vienne me border,
D’entendre le marchand de sable
Qui ensommeille les gamins.
Demain matin, au petit jour,
J’irai auprès du beau sapin.
Il trône au centre du séjour.
Aurai-je un cadeau magnifique ?
J’ai dans mon rêve le plus fou
Un merveilleux train électrique.
J’adore quand il fait tchou-tchou !
J’attends le vieil homme éternel,
Mon cher petit papa Noël.
Poème de lologentil
Lien direct du poème