Merci aux poètes et poétesses d’avoir accepté de partager quelques uns de leurs écrits sur cette page.
Archives de la catégorie : Poèmes que j’aime
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- En suspension
- Encore quelques jours d’une bonhomie de velours
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- Entrez
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- Face à Face…
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- Fleur de Mai
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- Froidure
- Grand Bleu
- Hommage floral
- Il en va de nous-mêmes
- Il y a quelque temps, j’ai écrit un poème
- Il, elle
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- Infini
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- Intime plaie
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- J’aime l’hiver
- J’aime les oiseaux
- J’attends impatiemment quelqu’un
- J’aurai toujours
- J’avais une étoile
- Je & M
- Je crois
- Je m’ennuie tant de vous, qui riez dans la nuit…
- Je ne regretterai jamais ces perspectives
- Je renaîtrai avec l’été qui vient
- Je serai là
- Je suis
- Je voudrais être un arbre
- Klein Blue
- L’appel du large
- L’arbouse, l’harmonie des contraires
- L’embâcle
- L’embouchure
- L’été invite
- L’été s’en va
- L’éternel printemps
- L’heure est à la beauté…
- L’homme et le renard
- L’intime secret
- L’or du temps
- L’enfant caché en moi
- L’or du temps-
- La boîte de Pandore
- La douceur de l’instant
- La femme-océane
- La fin de la nuit
- La grande boucle
- La isla de Aves ou les eaux bleues de la mémoire
- La lumière de tes yeux
- La main de lumière
- La mort qui vient
- La tour d’astronomie
- La vague
- Larmes de lumière
- Le baiser du vent
- Le baiser-tempête
- Le bal des chrysanthèmes
- Le goût du poème
- Le gros cerveau humain est le berceau du mal
- Le livre de Kells
- Le masque de la mort
- Le parfum
- Le puits
- Le seul Graal
- Le temps des cerises…
- Légère
- Les Bocages disparus
- Les flâneurs de la Côte-Nord
- Les mains d’un roi
- Les martinets noirs
- Les neiges du printemps sont les neiges les plus belles
- Les quatre saisons du corps
- Les Sables Rouges
- Les terres rouges de Camarés
- Liberté
- Madeleine de Proust…
- Main dans la main
- Mais que veut dire aimer ?
- Maison
- Mal d’altitude
- Manitoba
- Marguerite
- Matin
- Mémoire de feu
- Mes phares
- Mille soleils
- Ne demande pas ton chemin …
- Ne pars pas mon enfant
- Nirvana d’hiver
- Noël autre
- Nord Finistère
- Notes atonales
- Nourricière.
- Novembre aux métamorphoses précieuses
- Nuit de pluie
- Oasis
- Octobre à l’horizon des ormes,
- Oser vivre
- Où s’en vont les nuages
- Par les yeux d’un enfant
- Pays sans chapeau
- Paysage de brume
- Pénélope
- Petit Diamant
- Point d’interrogation
- Prélude
- Première fois
- Prière pour une humanité malade
- Printemps
- Quand il ne reste que la Poésie
- Quand la menthe fleurit
- Quand le ciel d’hiver
- Quand tu ne me reconnaîtras plus
- Quand vient le soir
- Question d’aube
- Quête éperdue
- Qui suis-je ?
- Râpa Nui, la triste, l’inconsolée
- Reflets diserts
- Résurgence
- Retiens l’été
- Retour à Brocéliande
- Rêverie du nord de l’Écosse
- Rêverie pour passer la semaine
- Sauveterre
- Saveurs nougatine
- Secret murmures.
- Septembre
- Septembre
- Sextine contre l’oubli
- Si je devais te perdre
- Silhouette
- Six pieds sur Terre
- Sous le limon des jours
- Sous un ciel d’encre
- Sur la route
- Sur les remparts du temps
- Ta beauté
- Tandis
- Tempête
- Terre plurielle, Rêve Singulier
- Théâtre d’ombres
- Tombeau
- Ton cœur
- Ton intemporel été
- Ton parfum
- Toujours sur le chemin
- Tourbillons et vertiges
- Tout est accompli.
- Transparence
- Transport de sodium
- Trois mots doux
- Trois notes parfumées (shamisen)
- Tu es
- Tu es l’amour
- Tu es…
- Un chemin
- Un jour d’été
- Un parfum venu de nulle part
- Un pont
- Un rien d’éternel
- Un soleil levant
- Une mémoire d’étoiles
- Une robe
- Variations d’avril
- Vertige, que suis-je ?
- Via amatoria
- Vite fait
- We’ll gather lilacs in the spring again
L’homme et le renard
Sur le bout des branches perlait un vert si tendre
Que Pâques promettait en cette fin d’hivers
D’achever en couleur, les frimas de décembre
Et de remettre au coeur, des goûts de primevères.
Tout respirait le calme, et les arbres vibraient
De longs rayons bleutés d’une ardente lumière
Qui dessinait au sol, d’une lueur de craie
La dentelle des branches sur le dos des fougères
J’allais en souverain, l’âme et le coeur en paix
Le nez dans les odeurs, un bâton à la main
Ignorant les douleurs du temps qui s’échappait
La forêt me rendait mes vingt ans en chemin.
C’est là que je le vis, la patte ensanglantée
Prise entre les feuilles, dans des mâchoires de fer,
C’était un renard gris, au pelage argenté
Qu’un féroce chemin conduisait en enfer.
Sa robe haletait imperceptiblement
Des frayeurs de la nuit et l’on voyait sans peine
Les tortures infligées impitoyablement
Par des mains sans tendresse et pourtant bien humaines.
Quand il leva les yeux, sur mon être improbable
Je vis dans son regard, toute l’humanité
Qu’on prête au grand nom d’homme* et qui n’est qu’une fable
Quand on voit de nos moeurs la triste vanité.
Un profond dilemme se partageait mon coeur,
Où fuir son agonie, où tarir ses souffrances ?
Par l’impossible choix, j’éprouvais la douleur
De la bête immobile et de mon impuissance.
Je restais là longtemps, à méditer en vain
Sur les tares humaines où résident nos peurs
A nos idées qui glissent comme l’eau sur les mains
Et dont on ne retient que les gouttes des pleurs.
Seigneur pourquoi faut-il tant de grands sentiments
Pour conduire les hommes aux pensées si fragiles
A mépriser la vie la nature et le sang
A se croire essentiels et n’être qu’inutiles.
Le soleil déclinait au souffle de la bête
Elle mourut d’un rayon doux et sanguinaire
Lasse de vains efforts, laissant tomber sa tête
Livrant le poids du monde à tous ses tortionnaires.
Cette délivrance, je la sentis si fort
Que des larmes de joie, de peines et d’amertume
Coulèrent sur mes joues, douces perles de mort
Quand la vie est un joug et les espoirs posthumes.
Dans le doux vent d’avril je repris mon sentier.
Au ciel, des funérailles brûlaient, éclatées,
Comme un dernier hommage au renard argenté,
Mort de l’humain partage entre haine et bonté.
Cannes 2008 Valderoure 2019
Poème de JMAP06
Lien direct du poème
Grand Bleu
Une plume dans l’air
Retrouve son oiseau
Un nuage plus clair
Semble perdre les eaux
En multiples couleurs
Un nouveau jour explose
Trois cent mille particules
De plaisir se déposent
Puis soudain tout s’arrête
J’étais à la dérive
Dans un décor de rêve
Et c’est ton corps désir
Qui m’a brûlé les lèvres
Poème de Minofabbri
Lien direct du poème
Ton intemporel été
Peu à peu le temps se creuse
Entre nos pas parallèles
Et les saisons lumineuses
Comme des vagues fidèles
Obstinément vont et viennent
Déposant leur douce écume
De souvenirs qui m’emmènent
Loin des fleuves d’amertume.
Parfois surgit au détour
D’un matin au ciel plus pur,
Le regret des heureux jours
Où ton œil teinté d’azur
Observait avec bonté
Les failles d’un monde gris,
Où ton esprit indompté
S’élançait le cœur épris
Vers de folles aventures.
Ta tendre âme hante la mienne,
Ton absence défigure
Les promesses quotidiennes
Mais le vent ne saurait faire
Que tu n’aies jamais été
Et ton paysage éclaire
Un intemporel été.
Poème de Esterina
Lien direct du poème
Ce quelque chose que j’aime
Ce quelque chose
Que j’aime
Dans vos poèmes
Cette fraîcheur
De rosée
Qui se pose
Sur vos mots
Comme sur des fleurs
Ce chant de licornes
Qui nous emboise
Et nous laisse en pleurs
Ce quelque chose
Que j’aime
Dans vos poèmes
Qui titille les sens
Et nous entraîne
Dans une danse
Tourbillonnante
À l’eau de rose
Et qui nous offre à boire
Des clairs de lune
Ou des après-midis d’été
Ce quelque chose
Que j’aime
Dans vos poèmes
Ce parfum de pluie
Qui envoûte les cœurs
Et qui caresse le verbe
Avec des rimes bégaudées
Qui s’envolent nostalgiques
Au crépuscule de l’enfance
Avec des points d’exclamations
Qui sont des cris d’amour
Que la bouche ne peut retenir
Ce quelque chose
Que j’aime
Dans vos poèmes
Et qui me fait
De jolies mains
Pour refaire matin
Là, où j’aime vraiment
Poème de Julien Hoquet
Lien direct du poème
Un pont
C’est toujours un pont qu’on franchit,
avec des mots , ou un regard,
un espace, entre jour et nuit ,
entre bonheur et désespoir.
Poème de michelconrad
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