J’ai chanté le soleil et j’ai chanté la pluie,
J’ai chanté le ciel bleu, les petits matins gris,
J’ai chanté la lumière, les aurores, la nuit ;
Chanté l’astre lunaire, les étoiles qui brillent.
J’ai chanté la forêt, la mer et les nuages,
Chanté les arcs-en-ciel, la neige, les orages ;
J’ai chanté les rivières, les plaines, les cascades,
J’ai chanté l’aube claire, le feu, l’eau et la glace,
Le vent dans les bosquets, la terre, la montagne,
Le givre puis la grêle, les rochers, la campagne,
Les oiseaux, les insectes, surpris dans leur voyage.
J’ai chanté la nature sous toutes ses coutures
Et les saisons du cœur avec celles de l’âge,
L’enfance et ses mirages, la jeunesse qui passe,
La fière adolescence qui rue dans les brancards,
L’enfance qui commence, l’enfance qui finit,
La joie d’une naissance, la douleur d’un départ,
Les remises en question, les rêves, les naufrages
Les perceptions du corps, les élans, la pudeur
L’espoir et la raison, les conflits intérieurs
Les amours débutantes, les illusions perdues,
Les questions sans réponse, les mots qu’on n’attend plus,
Ces bonheurs trop fugaces, déjà évanouis,
Qui transmettent leur grâce et nous gardent en vie.
Il y a tellement à dire et à chanter
Que l’on n’est jamais trop à vouloir partager
Les beautés de ce monde, les cycles de la vie,
Les émotions profondes ; l’art de la poésie.
Archives de la catégorie : Nature et Animaux
- A la fenêtre
- Ablutions printanières
- Adagio pour deux cygnes
- Alors la lune rose
- Après la canicule
- Après la porte végétale
- Après le tumulte
- Arc-en-ciel
- Arcs-en-ciel
- Ascension solitaire
- Astres
- Au figuier
- Au fond de ses yeux
- Au jardin
- Au Muséum
- Au square des Tilleuls
- Aube gourmande
- Avenue des Salines
- Beau sapin
- Bergère
- Blanche
- Branche de seringat
- Brume solaire
- Brumes bretonnes
- Bruyante escorte
- Buissons parfumés
- C’est un arbre
- C’est une heure paisible
- Campanules
- Caresse de lune
- Ce soir, le chèvrefeuille
- Chaleur et pluie
- Chamailleries de mouettes
- Chante, chante bel oiseau
- Chatoiement de lumière
- Cinq heures et quelques
- Comme un air d’été
- Concert de chants
- Coquelicots
- Coulemelles en ribambelle
- Cristal des gouttes de rosée
- Cygne d’étang
- Dame Lune
- Dans l’herbe
- Dans la steppe
- Dans le ciel gris fumé
- Dans le mûrier
- Dans le néflier
- Dans les lueurs dorées
- De ma table
- Derrière les volets
- Des cieux de graphite plombés
- Des forêts
- Des oiseaux et une grue
- Deux janvier
- Deux mésanges charbonnières
- Dimanche
- Douceur d’un jour nouveau
- Drame sous le cerisier
- Duo de mouettes
- Effets de lune
- Electricité dans l’air
- En friche
- En passant par le jardin
- Envol
- Envol de passereaux
- Envole-toi, beau martinet
- Ephémères
- Et ce matin
- Feu d’artifice d’oiseaux
- Flamboiement des fenêtres
- Fracas de pluie
- Gent ailée des balcons
- Goutte à goutte
- Grand merci
- Grand vent
- Griffures d’eau
- Gris dans le bleu
- Hampe fleurie d’une Orchidée
- Impressions rétiniennes
- Incendie à l’horizon
- J’ai chanté
- J’ai ouvert le portail
- J’ai ouvert ma fenêtre
- J’ai vu
- J’aime
- Jardin intérieur
- Jolie Lune rousse
- Juste un point
- L’Aigle
- L’astre d’or
- L’homme et le scorpion
- L’orage se prépare
- La mer
- La pluie tombe
- Laissez-moi vous offrir
- Larmes des Pins
- Le bourdon
- Le ciel est transparent
- Le grillon de la cathédrale
- Le soleil naît à l’horizon
- Le Surmulot
- Le temps des nids
- Le voleur d’œuf
- Les jardins d’Olivini
- Les martinets
- Les Mouettes
- Les Pies
- Les Souris
- Les voilà revenus
- Lors, tu verras au loin
- Lucioles
- Lucioles d’orage
- Lune d’avril
- Lune de novembre
- Lune ronde
- Manège
- Manouchak
- Matin brumeux
- Méditerranée
- Mélodie
- Mer d’huile
- Merles gourmands
- Miels sauvages
- Mille et une gouttes d’eau
- Miroitement de lumière
- Monsieur moineau
- Moustique
- Noctuelle
- Notre petit hôtel
- Nuit de lune
- O papillon
- Où s’en vont les Martinets
- Papillonnements d’hirondelles
- Papillons amoureux
- Par-delà
- Parfum d’herbe coupée
- Petit bonheur
- Petite souris
- Petites bêtes des jardins
- Piège urbain
- Plumbagos éclatants
- Pour l’amour des oiseaux
- Prendre le temps
- Promenade au cimetière
- Provence
- Qu’y a-t-il
- Quadrille de mouettes
- Quatrain
- Quatre perruches vertes
- Que fais-tu, bel escargot
- Quelle fée
- Qui bavarde sur le toit ?
- Reflets de saules
- Retour des Noctuelles
- Rose
- Roulé-boulé dans la poussière
- Route de nuit
- Saint Cornély
- Séléné a ouvert le bal
- Séléné ce matin
- Sens-tu ?
- Sept hirondelles
- Sifflent les martinets
- Soleil couchant sur la vallée
- Soleil et lune
- Sortie à Étretat
- Sortie autorisée
- Sourire de lune
- Sous la pluie de décembre
- Sous le figuier
- Sous le mûrier
- Sur la plage
- Ta rose
- Tableau céleste
- Te voilà, Perruche verte
- Tendre violette
- Tercet nocturne
- Tombent les gouttes
- Tourbillonnez, les martinets
- Traînées roses dans l’azur
- Trésor nocturne
- Un arbre
- Un arbre dans la ville
- Un cœur
- Un éclair vert
- Un papillon Machaon
- Un soir de juin
- Un tout petit Rouge-gorge
- Une araignée dans les airs
- Une blanche colombe
- Une plume
- Une plume danse au vent
- Verte
- Vous qui volez
Rose
Par-dessus les toits, le ciel est tout rose
Il métamorphose nos cœurs en émoi,
Les oiseaux qui volent dans cet air si froid
Les oiseaux qui volent s’en donnent à cœur joie.
Les Mouettes
Ce matin elles sont dix
Qui tournent, virevoltent,
S’ébattent devant moi
Et me font une escorte.
Elles planent, se poursuivent,
Fières et audacieuses,
Dans un ballet rapide
Et paisible à la fois.
Elles descendent si bas
Au-dessus de nos têtes,
Qu’en allongeant les bras
J’arriverais peut-être
À caresser leurs ailes…
Si proches, si lointaines,
Elles règnent silencieuses
Sur le jour qui se lève
Et la ville frileuse.
Deux janvier
Le jour commence à poindre
Et les oiseaux sont là.
Dans un ciel gris et bas
Les mouettes se rassemblent,
Et moi je les contemple,
Heureuse d’être là.
Grand vent
Il ne vient pas du large,
Mais comme il fait du bien
Ce vent un peu sauvage
Qui fouette mon visage
Dans le petit matin !
Légèrement humide,
Doux et frais à la fois,
Voilà qu’il illumine
Mon sourire et mes rimes
D’un petit air narquois
Et cette Mouette blanche,
Que je poursuis des yeux
Dans le ciel nuageux,
Survolant en silence
Cette grise banlieue,
Est-elle aussi en manque
D’air iodé et d’embruns,
Privée de l’océan
Et de sa terre natale,
Telle un voilier errant
Loin de son port d’attache ?
Cet oiseau de passage
Au délicat plumage
Passe au-dessus de moi,
Tournoyant maintes fois.
J’arrête alors mon pas
Pour tenter de comprendre
Ce qu’il attend de moi,
Mais voilà qu’il s’en va
Sans attendre la fin
De mes observations,
Changeant de direction,
Il part dans le lointain
Rejoindre l’horizon.