Lucioles

– À L. et C. –


Longue marche silencieuse
Dans la nuit noire d’ivoire,
Jusqu’à l’avènement rare
D’un inoubliable soir
 
Dévoilant par le langage
Codé d’une mouche à feu,
La féerie lumineuse
De ses signaux amoureux ;
 
Flammèches luminescentes,
Brillant par intermittence,
Qui scintillent dans les airs
Jusqu’au mystérieux repaire
 
Où les lumières s’affolent
Dans un ballet d’étincelles,
Petites fées sylvicoles
Dont la beauté se révèle ;
 
Girandoles de lucioles
Qui allument leur fanal
Et clignotent dans le soir
De leur envolée nuptiale,
 
Semant des paillettes d’or
Au fond de vos yeux ravis
Pour laisser dans vos mémoires 
L’enchantement d’une nuit.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *