Manège

Il fait encore un peu frais
Ça sent bon comme en été,
J’ai longuement observé
Le manège des oiseaux ;
 
Les courses des martinets,
L’élégante pie bavarde,
La perruche au vert plumage,
Les pigeons qui paradaient.
 
J’ai écouté l’étourneau,
Celui qui faisait le guet
Sur l’antenne de télé
Et sifflait sans s’arrêter ;
 
Je l’ai vu qui surveillait
Son nid, caché sous les tuiles,
Au-dessous de la gouttière,
Bien avant de s’y glisser
Une fois que le danger
Lui paraissait écarté.
 
J’ai suivi, intéressée,
Ses allers-retours au nid,
Quand il prenait avec lui
De quoi nourrir et calmer
Ses oisillons affamés,
Jusqu’aux prochaines becquées ;
 
Et assise à ma fenêtre
J’ai vu la première guêpe,
La première coccinelle,
Le tout premier papillon
Voleter près du balcon.

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