Les voilà revenus

– À mon frère –


Les voilà revenus pour mon anniversaire,
C’est le plus beau cadeau que l’on pouvait me faire !
Depuis quelques semaines déjà je les guettais,
Sourdement je craignais qu’ils boudent cette année
Ce décor ordinaire qui nous est familier.
 
Les voilà revenus, et je les attendais,
Impatiente de voir dans nos cieux repeuplés,
Leurs rapides ballets qui zèbrent les nuées
Et leurs cris qui transpercent depuis bien des étés,
L’atmosphère voilée de nos tristes cités.
 
Les voilà revenus, alertes et pressés,
Sillonnant, si légers, nos climats tempérés,
Comme autant de faucilles au plumage de jais
Dont la course balaie notre ciel printanier,
Bien-aise d’héberger ces grisants Martinets.

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