– À ma mère –
La mer, turquoise ou verte,
Bleue, grise ou argentée,
Quand la lune se mire
Dans ses remous jaspés.
La mer, d’huile ou brassée,
Ourlée d’écume blanche,
Parsemée de moutons
De mousse vacillante.
La mer, digne et rebelle,
Éclaboussant la digue
De mille gouttelettes
De diamants qui déferlent
Et viennent s’échouer
Sur la plage, à nos pieds.
La mer, puissante et belle,
Charriant des litres d’eau
Dans d’immenses rouleaux
Qui fouettent les rochers,
Dans un bruit fracassant,
Vacarme assourdissant
Où se mêle, strident,
Le cri du goéland.
Très réaliste le poème sur la mer, ça m’évoque le retour chez les terriens. La joie de retrouver les miens et la nostalgie du grand large… deux mondes si différents le grand large et son ambiance particulière, le jour, la nuit… tout ce qui est propice aux rêves….un des rares endroits où les tricheurs n’ont pas leurs places..