Roulé-boulé dans la poussière,
Aiguilles sèches et graviers,
Pour une étreinte mortifère
Où l’on ne peut pas distinguer
Les combattants dans la mêlée.
Après l’attente interminable
D’une issue qui semblait fatale,
Nous laissant le souffle coupé ;
Dans l’air étouffant de l’été
Le frelon son étau relâche,
Par je ne sais trop quel miracle,
S’envolant sans se retourner
Sous le couvert sombre des arbres
Il reste à terre une cigale
Qui ne sait plus où elle en est.