– À T. L.-C. –
Si l’on suit le petit sentier,
Après la porte végétale,
Un panorama préservé
Se dévoile à notre regard
Bosquet léger, fleurs de bruyère,
Feuilles rouillées dans les fougères,
Houx vernissé, perles cinabre,
Soldanelles, bouquets d’Onagre,
Mosaïque de paysages
D’une symphonie estivale
Dont les verts se sont déployés
Sur des pentes bien arrosées.
Les maisons basques accrochées
Sur ces déclinaisons boisées
Colorent le flanc des montagnes
De murs blancs aux toits carminés ;
Plus loin, le haut des monts sommeille
Dans une vapeur de nuages
Cependant qu’un tendre soleil
Vient caresser les pâturages.
J’ai fait le voyage physique, et voilà le vôtre, poétique…
Vos vers, si éloquents, me renvoient, avec émotion, sur mes versants Pyrénéens et les brumes de mes souvenirs se confondent avec celles qui habillent votre beau poème.
Merci pour ce voyage immobile, pour être là, avec moi, à ouvrir cette porte végétale et contempler ce paradis Basque.
Je m’envole sur vos mots…
Merci d’avoir fait ce beau voyage et d’en avoir partagé avec moi quelques souvenirs afin de me permettre de m’envoler à mon tour sur les versants verdoyants de votre cher paradis Basque…
Il est des portes végétalisées d’Âmour~Âmitié que je reconnais entre toutes. Elles ont le cœur soignant, coloré de rouge de leurs piments et de blanc de la pureté des sentiments.
Quelle jolie façon d’évoquer ces Amitiés que les méandres de la vie nous offrent parfois en cadeau…
Un clin d’œil attentif et chaleureux qui fleure bon le Pays Basque !