Tourbillonnez, les martinets,
Tourbillonnez au vent léger,
Zébrez le ciel pur de vos ailes
Vibrez dans l’azur aquarelle
Tourbillonnez, les martinets,
Enchantez nos yeux étonnés
De vos troublantes arabesques ;
Vivez votre vie romanesque
Sans jamais venir vous poser
Tourbillonnez, les martinets ;
Sifflez l’arrivée de l’été
De l’aurore à la nuit tombée,
Et surtout n’oubliez jamais
De revenir me saluer.