Les Souris

Dès que la nuit se profile
Dans le métro de Paris,
Les Souris sortent sans bruit ;
Trotte-menu, vite vite,
Prestement elles se faufilent
Semblant effleurer le lisse
Revêtement anthracite.
 
Dès que la foule s’éclipse,
Dans leur jolie robe grise
Elles reprennent leur routine
Et grignotent, vite vite,
Tous les restes qui se glissent
Dans les moindres interstices.
 
Dès que s’approche minuit,
Les Souris quittent leur nid
Et s’activent, vite vite,
Sans craindre le cri strident
Des freins qui bruyamment crissent
Et me percent les tympans.
 

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