Astres

Tu veilles à mon coucher,
Au plein coeur de la nuit,
À mon réveil aussi
Lorsque le ciel rosit.
Au fil du temps qui passe
Peu à peu tu t’éloignes
Du côté opposé
À celui du lever.

Lorsque l’astre du jour
Déploit ses feux royaux,
Son intense lumière 
Jaillit de toute part ;
Inventant des contrastes,
Jetant sur les carreaux
Des immeubles d’en face 
Ses lueurs et ses fastes.

Tu n’as pas disparu.
Ta blancheur s’atténue, 
S’estompe dans l’azur, 
Laissant encore sa trace
Poursuivre en filigrane
Sa course sans étoile.

Puis ton sourire s’efface,
Se dissout dans l’espace,
Laissant toute la place 
À celui qui n’avait 
Pas encore tout à fait
Pris possession des lieux,
Et règne, souverain,
Désormais dans les cieux.

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