La pluie tombe, tombe, tombe
Sans arrêt, sur les carreaux.
Mais que fait donc cet oiseau
Perché là, sous l’eau qui tombe ?
Il ne chante ni ne tremble,
Indifférent il me semble
À l’eau ruisselant ainsi.
De son perchoir il contemple
L’étendue qui s’offre à lui,
Veillant de loin sur son nid.
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Jolie Lune rousse
Jolie Lune rousse
Si proche de nous,
Tu nous éclabousses
De ton éclat roux.
En quittant à la brune
Ton berceau sur la ville,
Sous mes yeux éblouis
Et l’encre de ma plume ;
Astre de mes pensées
Tu as pu te lancer,
Solitaire et tranquille,
Si pleinement visible,
Dans l’ascension des cimes
De la voûte céleste,
Au zénith de la nuit.
Ce matin, toujours belle
Avec ta blanche mine
Déjà passée à l’Ouest,
Ta douceur se révèle
En accueillant, paisible,
De l’aube les lueurs.
Ton disque se dessine
Sur les roses splendeurs
Du jour qui vient de naître
Tandis que peu à peu
Je te vois disparaître
Dans un océan bleu,
Diluée dans les cieux.
Lune d’avril
Pleine lune d’avril,
Large écu de platine
Dont la lumière intense
Réveille l’endormie ;
Quand au cœur de ta course
Tutoyant la Grande Ourse,
Tu t’attardes un instant,
Caressant mon visage
De l’éclairage pâle
De tes rayons d’argent.
Bel astre de la nuit
Qui poursuis patiemment
Ton incessant voyage,
Je suis ta trajectoire
Songeant à tous les êtres
Guettant par la fenêtre
Ton sourire du soir.
C’est un arbre
C’est un arbre solitaire,
Majestueux survivant
De la race des géants
Déjà présents sur la Terre
Bien longtemps avant notre ère.
J’en aime la protection
Et la simple évocation
Quand, des brindilles au tronc,
Changeant au fil des saisons,
Il fait voyager nos âmes,
Met nos cœurs au diapason,
Fait la part belle au feuillage
Rafraîchit sous son ombrage,
Donne à l’oiseau sa maison.
Un arbre
C’est un arbre si tranquille
Silencieux et immobile,
Majestueux survivant
De la race des géants
Déjà présents sur la Terre
Si longtemps avant notre ère ;
C’est un arbre sans famille
Mais un amas de brindilles,
Vestige d’un ancien nid,
Atteste qu’il fut un temps
Où piaillaient des oisillons
Pour lui tenir compagnie ;
Mais même les papillons
Ne viennent plus jusqu’ici.
C’est un arbre qui s’efforce
De tenir bon malgré tout
En restant toujours debout,
Et lorsque sa silhouette
M’apparaît à la fenêtre
Je puise un peu de sa force.
C’est un arbre qui nous lie
Aux racines de la vie ;
Après cet hiver très sage
Il a ouvert ses bourgeons
Et des milliers de chatons
Agrémentent ses branchages.