Sifflent les martinets
Dans le ciel azuré
Sifflent les martinets
Pour annoncer l’été
Sifflent les martinets,
Tourbillonnants, légers,
Sifflent les martinets,
Et mon cœur est en paix.
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Dans le ciel gris fumé
Dans le ciel gris fumé, cris perçants à l’appui,
Passe un héron cendré, d’une mouette suivi ;
Quelle étonnante scène en plein cœur de Paris !
Le nez à la fenêtre, j’en suis tout ébahie.
Le Sacré-Cœur ressort sur la ville assombrie ;
Sa blancheur éclatante la grisaille défie.
Une belle lumière éclaire les maisons,
Réchauffe l’atmosphère et balaie l’horizon.
Le ciel aquarellé s’est teinté d’anthracite ;
Un lavis gris foncé mêlé d’encre de Chine.
Les nuages de plomb se sont enchevêtrés
Cependant que l’orage à grands pas avançait.
Sens-tu ?
Sens-tu dans l’air si doux que vivifie la pluie
L’odeur chère à mon cœur des troènes fleuris ?
Elle me renvoie toujours au temps de mon enfance,
Marquant à tout jamais mon début d’existence,
Et ce voyage-là chaque année me revient.
Quand l’été se profile sur leur luisant feuillage,
Leurs délicates fleurs rassemblées en bouquets
Révèlent leur blancheur, exhalent leur parfum,
Et constellent d’étoiles leurs généreuses haies
Pour la joie des insectes et celle des humains.
Comme un air d’été
Comme un air d’été flotte ce matin,
Le ciel azuré est pimpant et gai ;
Il fait déjà bon et j’aime passer
Près des haies fleuries d’odorants troènes
Et du chèvrefeuille aux senteurs exquises
Qui bruissaient d’abeilles voici quelques temps
Mais qui désormais, quel triste bilan,
Déploient leur beauté silencieusement.
Juste un point
Juste un point de lumière
Dont les contours diffus
Se fondent dans le gris
Uniforme du ciel.
Derrière la brume fine
Le soleil est bien là,
Qui brille dans les nues ;
La douceur de ce filtre
Atténue son éclat.
Ce cercle de platine
Est un phare qui luit
Pour éclairer nos vies
Et réchauffer nos cœurs
De sa tendre lueur.