Lune ronde, lune blonde,
Luis sur la terre et sur l’onde
Lune ronde, vagabonde ;
Entraîne-moi dans ta ronde
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Qui bavarde sur le toit ?
Qui bavarde près de moi ?
La pie au brillant plumage,
Sautillant de-ci de-là
Jusqu’à la cime du toit.
Avec son décor d’argile
Et son masque grimaçant,
Le fronton de terre cuite
Lui tient lieu de paravent.
Qui bavarde sur le toit ?
La pie au brillant plumage,
Sautillant de-ci de-là
Et se moquant bien de moi.
Vous qui volez
Vous qui volez sous mes fenêtres
J’aime vous regarder passer,
Légers comme des hirondelles,
Sans jamais que vous n’arrêtiez
Vos courses folles dans le ciel,
Vos tournoiements dans les nuées
Ponctués de battements d’ailes,
Avant de vous laisser porter
Sur d’invisibles courants d’air,
Sans jamais venir vous poser.
Chante, chante bel oiseau
Chante, chante bel oiseau,
Lance tes trilles en écho ;
C’est la saison des amours
Et se prolongent les jours.
Sortie autorisée
Une heure dans la journée
L’on peut encore goûter
Au plaisir règlementé
De marcher, sans dépasser
Les confins de son quartier…
Pourtant je ne le fais pas.
Il fait si bon déjà,
Ça ressemble à l’été.
Un soleil désœuvré
Brille au-dessus des toits…
Mais j’avais oublié
Cette sensation-là.
Une pie s’est posée
À un mètre de moi,
La glycine est jolie ;
Il y a du lilas
Déjà fleuri là-bas…
Je ne le savais pas.
Dans le stade d’à côté,
Courant sur le vert gazon,
Des jeunes jouent au ballon
Une partie endiablée…
Est-ce donc autorisé ?
Non, je ne le pense pas.
Nulle trace dans les nues,
Pas d’autos sur l’avenue ;
Les êtres qui se déplacent
Se protègent sous un masque…
Ne pouvant pas devancer
La fin du confinement,
C’est un rendez-vous manqué
Avec l’allègre printemps.