J’ai ouvert ma fenêtre,
Il faisait encore nuit…
Les nuages gris clair
Moutonnaient sagement
En longues ribambelles,
Et dans le noir du ciel
Aux reflets bleu-marine,
Le croissant de la lune
Éclairait d’un sourire
Notre bel univers.
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Les jardins d’Olivini
– À Lara et Julien –
C’est au cœur de l’Ariège, non loin de Saint-Girons,
Dans un lieu préservé où chantent les grillons,
Sur ce pan de montagne où fut réimplanté
Voilà quelques années l’ours des Pyrénées,
Que se sont installés deux patients jeunes gens
Rattrapés par l’appel impérieux du vivant,
Et la permaculture au modèle inspirant.
Leur terrain est en pente, la forêt le surplombe ;
Brassant sa fraîche eau pure la rivière au-dessous
Chante sans se lasser sur un lit de cailloux ;
Le ciel parfois se strie d’un envol de palombes.
Paradis pour les ronces, mille plantes prospèrent,
S’étendant largement dans l’ombre ou la lumière,
Persévérance innée renouvelée sans fin.
Règnent sur le domaine la mauve et la fougère,
Le rumex et le trèfle, l’oseille et le plantain ;
La menthe et les orties tapissent de verdure
Un vaste périmètre où deux granges de pierres
Dressent leurs silhouettes au cœur de la nature,
Témoignant d’un passé où l’homme et l’animal,
En symbiose totale, unissaient leur destin.
Surgissant de la terre, entre bois et rochers,
Trois sources prennent vie, et l’eau, canalisée,
Circule doucement sous des pas japonais
D’ardoise en plaques fines aux moirures d’orage.
De ce point d’arrosage on accède aisément
À deux emplacements couverts d’herbe séchée,
Très tôt aménagés en cercles potagers.
Sous des tissus légers, voiles immaculés
Joliment disposés, les mettant à l’abri
Des rayons pénétrants d’un soleil trop ardent,
Et d’escargots gourmands de jeune pousse épris,
Croissent, sans se presser, ces plants qui ont germé
Au rythme ralenti d’un implacable été,
Prenant le temps de vivre et de s’enraciner,
Feuille après feuille, tige après tige,
Bien avant la fleur et le fruit,
Promesse d’une autonomie
Qui permettrait de transformer
L’utopie en réalité,
Et le rêve en projet de vie.
Astres
Tu veilles à mon coucher,
Au plein coeur de la nuit,
À mon réveil aussi
Lorsque le ciel rosit.
Au fil du temps qui passe
Peu à peu tu t’éloignes
Du côté opposé
À celui du lever.
Lorsque l’astre du jour
Déploit ses feux royaux,
Son intense lumière
Jaillit de toute part ;
Inventant des contrastes,
Jetant sur les carreaux
Des immeubles d’en face
Ses lueurs et ses fastes.
Tu n’as pas disparu.
Ta blancheur s’atténue,
S’estompe dans l’azur,
Laissant encore sa trace
Poursuivre en filigrane
Sa course sans étoile.
Puis ton sourire s’efface,
Se dissout dans l’espace,
Laissant toute la place
À celui qui n’avait
Pas encore tout à fait
Pris possession des lieux,
Et règne, souverain,
Désormais dans les cieux.
Effets de lune
Astre lumineux nimbé de nuages,
Percée de clarté dans un ciel gris sombre,
Blanches retombées dans la nuit de cendres,
La lune brillante veille sur nos nuits,
Précieux satellite poursuivant sa danse
Autour de la Terre, dans la galaxie.
Envol
Envol de mouettes dans l’aube rose
Plumages gris et ventres blancs,
Un trait d’argent reste visible
Comme un clin d’œil au temps présent.
