Juste un point de lumière
Dont les contours diffus
Se fondent dans le gris
Uniforme du ciel.
Derrière la brume fine
Le soleil est bien là,
Qui brille dans les nues ;
La douceur de ce filtre
Atténue son éclat.
Ce cercle de platine
Est un phare qui luit
Pour éclairer nos vies
Et réchauffer nos cœurs
De sa tendre lueur.
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Buissons parfumés
– À ma mère –
Arrêtée devant la haie
Dépassant d’une maison,
Je me plonge avec délice
Dans le généreux buisson
D’un Chèvrefeuille abondant
Aux fragrances magnifiques.
Ses fleurs aux teintes subtiles,
Jaune-rosé, rose-thé,
Déploient leurs coroles fines
Aux pétales retroussés
Et leurs longues étamines
Pour attirer, en principe,
Tous les voyageurs ailés…
Quand enfin je m’en éloigne,
C’est pour tomber sous le charme
D’un délicat Seringa
Qui embaume tout l’espace
Et stoppe à nouveau mon pas.
Parfum d’herbe coupée
Parfum d’herbe coupée
Dans l’air tiède exhalé,
J’entends dans le lointain,
Continu et léger,
Le doux vrombissement
D’un moteur cahotant
De tondeuse passée…
Compagnons roses, liserons blancs
Ou pissenlits jaune éclatant,
Chaque recoin de terre
Fleurit et me rappelle
Les souvenirs anciens
Des week-ends en famille
Au temps des frondaisons ;
La tonte du gazon,
L’amas de verts débris
Moelleux et aériens,
Que le vent éparpille
Sur l’émeraude écrin…
Le verdoyant tapis
De l’herbe du jardin
Raccourcie avec soin,
Allonge le terrain,
Donnant à tous ces brins
Si fraîchement coupés
Cet aspect velouté,
Plus rêche sous la main.
Un éclair vert
Un éclair vert, des cris aigus,
Les perruches fendent l’azur.
Le temps de voir leur silhouette,
Elles disparaissent dans le ciel
Plus vite qu’elles étaient venues.
Les voilà revenus
– À mon frère –
Les voilà revenus pour mon anniversaire,
C’est le plus beau cadeau que l’on pouvait me faire !
Depuis quelques semaines déjà je les guettais,
Sourdement je craignais qu’ils boudent cette année
Ce décor ordinaire qui nous est familier.
Les voilà revenus, et je les attendais,
Impatiente de voir dans nos cieux repeuplés,
Leurs rapides ballets qui zèbrent les nuées
Et leurs cris qui transpercent depuis bien des étés,
L’atmosphère voilée de nos tristes cités.
Les voilà revenus, alertes et pressés,
Sillonnant, si légers, nos climats tempérés,
Comme autant de faucilles au plumage de jais
Dont la course balaie notre ciel printanier,
Bien-aise d’héberger ces grisants Martinets.