Et ce matin, ô merveille
Un filet de brise fraîche
Traversé par quelques mouettes
Fait osciller le plantain.
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O papillon
Ô papillon, toi qui cherches
Sous terre un autre soleil,
Que fais-tu sous la lumière
Des lampes artificielles ?
Comment t’es-tu égaré
Sous ces néons qui éclairent
Béton et murs faïencés ?
Penses-tu pouvoir trouver
Ta future fiancée
Dans ces couloirs sans fenêtre ?
Comment sortir de ce piège
Qui pourrait te condamner,
À une échéance brève ?
Si tu trouves le chemin
Menant à la liberté,
Ne remets pas à demain,
Vole sans te retourner
Vers le ciel qui t’a vu naître,
Et les fleurs à butiner.
Moustique
Fenêtre ouverte, nuit d’été,
Chaleur stagnante, peau dénudée ;
La victime est toute trouvée.
Le vampire peut festoyer
Et fait une orgie de sang frais.
Drame sous le cerisier
– À ma fille –
Drame sous le cerisier ;
Quelques touffes de duvet
Et des plumes dispersées
Attestent bien qu’une lutte
S’est violemment déroulée
Dans l’herbe au petit matin.
Pas de trace du coupable,
La victime est introuvable ;
Mais si l’assassin revient
Rôder dans notre jardin,
Sur les lieux de son forfait,
Nous nous tiendrons aux aguets
Afin de le démasquer.
L’Aigle
Mont Aragats en plein mois d’août ;
De quoi s’évader, tu t’en doutes,
Au-delà des sentiers battus…
Deux jeunes gens s’y aventurent,
Et cette ascension qu’ils endurent
Les mène au bel observatoire
Qui domine ce territoire.
Une journée de marche à pied
Pour arriver jusqu’au sommet
Et se trouver environné
Par un océan de nuages.
C’est là que surgit tout à coup,
Né de cette blancheur céleste,
Un Aigle aux ailes gigantesques
Qui fait accélérer leur pouls.
Mais l’oiseau passe au-dessus d’eux,
Solennel et majestueux,
Les frôlant presque de son souffle
Dans un calme vertigineux.
Sous une immense ombre portée
Qui s’ajuste à son envergure
Le soleil d’or s’est éclipsé,
Abaissant la température ;
Ils en demeurent sidérés,
Immergés dans ce clair-obscur.
Lors comment ne pas admirer
Les miracles de la nature
Lorsque des cimes l’empereur,
Triomphant ainsi des hauteurs,
Offre la divine peinture
De cette beauté sans mesure ?
Ce poème est dédié à Monsieur Hovhannès Haroutiounian qui m’a confié ce souvenir.