Quand, poursuivant ta course

Quand, poursuivant ta course à travers les nuages

À des miles de moi, sous des cieux différents,

Quand, le cœur affligé et l’œil brillant de larmes

Tu rejoindras là-bas la famille qui t’attend,

N’oublie pas de venir saluer en mon nom

Ces grandioses montagnes que je connais de nom

Et remercie pour moi, si tu les croises enfin,

Tous les anges célestes, les tendres séraphins

Qui veillent sur nos âmes dont ils sont les gardiens

Ne t’inquiète pas

– À Babeth –

Ne t’inquiète pas Babeth,

Pierre de vous prendra soin,

Veillant sur les lendemains

De tous les êtres qu’il aime

Ne t’inquiète pas Babeth,

Pierre ne sera pas loin,

Vous guidant avec instinct

Vers l’éclat d’une lumière

Ne t’inquiète pas Babeth,

Il trouvera c’est certain

Quelque âme sur le chemin

Pour faire un brin de causette

Ne t’inquiète pas Babeth,

Se rendant de bon matin

Auprès du très saint gardien

Des portes ouvrant le ciel,

Bavardant avec entrain,

Il évoquera sans fin

Les passions qui le traversent,

Et son amour angevin

Ne t’inquiète pas Babeth

Que fait-il donc

Que fait-il donc celui-là, à parader sous ton toit,

Parlant de tout et de rien mais s’incrustant bel et bien ?

Que fait-il donc quand il vient étaler ses ambitions

Omettant de préciser ses réelles intentions ?

Que fait-il à te noyer sous d’intimes confidences

En te berçant d’illusions pour regagner ta confiance ?

Que fait-il à s’installer dans l’ombre de ton aura

Tel un fils spirituel qui honore son papa ?

Que fait-il à te promettre chaque fois monts et merveilles,

En beau parleur obligeant, sans en rien faire pourtant ?