Le feu couve

Le feu couve sous la braise
Invisible sous la cendre
Mais redoutable quand même
Par sa chaleur dévorante
 
Le feu mordant se camoufle,
Il suffit d’un simple souffle
Pour que rougeoie le bois noir
Et que crépite la sève
Qui éclate sous la langue
Des redoutables flammèches.
 
Des escarbilles brûlantes,
Incandescents vers luisants,
Tournoient un peu dans les airs
Et s’éteignent dans le soir.
 
Plus légère qu’un duvet,
La cendre grise s’élève
Avant de se disperser
Dans la chaleur de la nuit
Rougie par cet incendie.

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