Colombine et Pierrot

Pierrot a dit à Colombine, cette nuit-là,
Qu’il se trouvait bien dans ses bras
Et elle a écouté docile, presque sans voix,
Le chant de son cœur en émoi.

Pierrot a conduit Colombine, cette nuit-là,
Sur les bords de la mer de Chine, entre ses bras,
Elle s’est enivrée de caresses inconnues,
Du frisson de ses doigts tout contre sa peau nue.

Colombine a cherché Pierrot, les jours suivants,
La lune n’était plus complice comme avant…
Elle a appris l’absence, elle a connu le froid,
En cherchant Pierrot sur les toits.

Pierrot a revu Colombine, un peu plus tard,
Il n’y avait ni mandoline ni guitare,
Il y avait le temps qui sépare et unit,
Et change simplement les amants en amis.

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