Massages

Il a fermé les yeux
Sous les légers massages
Donnés par vos mains nues.
Les tensions, les soucis,
Se sont évanouis ;

Oubliés les nuages
Qui planaient au-dessus
De lui, si douloureux,
Et lui gâchaient la vie.

Soulagé mais fourbu,
Son corps s’est détendu,
Avec en filigrane
La tendresse des gestes,
Indice manifeste
D’affection contenue.

Sa nuque s’est penchée
Sous le poids de son crâne.
L’épaule relâchée
Il s’est abandonné,
Confiant et apaisé ;

Tel un enfant qui sait
Que vous allez veiller,
Assise à son chevet,
Tout au long de la nuit.
Puis il s’est assoupi…

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