– À T. L.-C. –
Deux cents marches plus tard,*
Debout en haut du phare,
Cette vue imprenable
Sur le vaste océan
Pris entre roche et sable,
L’horizon nous fait face
Et l’on tutoie l’espace
Dans la peau d’un géant
Deux cents marches plus tard,
Entre ciel et nuages,
Embrassant du regard
Ce décor inspirant
Le corps au Pays Basque
La tête dans le vent ;
Il suffirait d’un rien,
Juste avancer la main,
Pour toucher la beauté
Et connaître la grâce,
Debout en haut du phare,
Entre ciel et nuages
* Il faut gravir 248 marches exactement pour atteindre le sommet
du phare de Biarritz, haut de 73 mètres et offrant une belle vue
panoramique entre Landes et Pays Basque, jusqu’aux Pyrénées !
Il m’aura fallu gravir 248 marches (!),
Vous, juste (!) sertir 86 mots
Pourtant réussir à sublimer mes ressentis.
C’est sans doute ça le talent,
C’est assurément ça l’amitié.
Oui, grâce à vous, je touche la grâce, la beauté,
Et, du haut de ce sémaphore intime qui est ma clarté,
De ce pays basque qui est mon énergie,
La tête dans votre poésie,
J’avance dans la vie.
Merci pour ces embruns de rimes…
Merci pour votre prose expressive et tous les partages inspirants que vous m’offrez généreusement.
Si par ces vers j’ai réussi à sublimer vos ressentis, en ces lieux vivifiants qui vous sont chers, c’est une belle récompense à vos efforts que je suis ravie de vous offrir à mon tour !