Réveil

L’aube peine à se lever,
J’ai les paupières trop lourdes
Pour pouvoir les soulever.
Aussi pesant qu’une pierre
Mon corps ne veut plus bouger !
 
Le jour peine à se montrer ;
J’ai le cerveau embrumé.
Le silence est là qui règne
Autour de moi, dans la pièce,
Et quand j’entends le réveil
Déclencher sa sonnerie,
Je me sens tout engourdie.
 
Je l’éteins comme en un rêve,
Dans l’inconscience d’un geste
Fait trop machinalement,
Puis retourne dans mon lit
Pour prolonger un moment
Le bien-être de la nuit ;
 
Avant que le gris du ciel
N’ouvre à demi mes paupières
Et que soudain je m’éveille
En pleine réalité,
Prête enfin à savourer
Cette journée qui m’appelle.

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