Soleil d’octobre

Ne plus bouger, rester-là,

Sous le soleil encor bas ;

Douce chaleur concentrée

Par la surface vitrée

Ne plus penser, être-là,

Juste à se laisser aller,

Goûtant cette volupté,

Libérée de tout tracas.

Le store s’abat soudain,

Coupant la blanche lumière

D’un opaque écran funèbre

Occultant le doux matin,

Guillotinant le ciel bleu,

Et sa source naturelle

D’éclairage et de chaleur

Qui réconfortait mon cœur

En caressant de ses feux

L’enveloppe corporelle

De mon être, bienheureux

De se prêter aux douceurs

De ce tendre rituel.

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