Quitter Paris

– À mes parents –

Ombres nocturnes, lueurs de l’aube,

Un entre-deux où l’on survit

Après des jours insupportables

De chaleur lourde irrespirable

Qui ne s’achève pas la nuit

La gare, au lever de l’aurore,

Dans un camaïeu de nuages

Où flotte le drapeau français,

Et les balayeurs qui s’activent

Au pied de la Tour Montparnasse

Avant l’afflux des vacanciers


Quitter la touffeur de la ville,

Abandonner la capitale,

Laisser de côté son travail,

Les contraintes et les soucis,

Le temps de retrouver son âme

Entre le granit et l’ardoise

Les hortensias et les fougères,

Pour respirer la mer d’Iroise

Les ajoncs d’or et la bruyère

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2 commentaires

  1. Bonjour , j’aime beaucoup votre poème, en particulier le dernier quatrain, Entre le granit et l’ardoise
    Les hortensias et les fougères,
    Pour respirer la mer d’Iroise
    Les ajoncs d’or et la bruyère.
    Merci pour le partage

    1. Bonjour,
      Merci d’aimer ces vers aussi, et de me l’avoir écrit !
      La Bretagne a dans mon cœur une place particulière, et la retrouver m’apporte des moments d’intense communion et de respiration qui me sont essentiels.

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