– À mes parents –
Ombres nocturnes, lueurs de l’aube,
Un entre-deux où l’on survit
Après des jours insupportables
De chaleur lourde irrespirable
Qui ne s’achève pas la nuit
La gare, au lever de l’aurore,
Dans un camaïeu de nuages
Où flotte le drapeau français,
Et les balayeurs qui s’activent
Au pied de la Tour Montparnasse
Avant l’afflux des vacanciers
Quitter la touffeur de la ville,
Abandonner la capitale,
Laisser de côté son travail,
Les contraintes et les soucis,
Le temps de retrouver son âme
Entre le granit et l’ardoise
Les hortensias et les fougères,
Pour respirer la mer d’Iroise
Les ajoncs d’or et la bruyère
Bonjour , j’aime beaucoup votre poème, en particulier le dernier quatrain, Entre le granit et l’ardoise
Les hortensias et les fougères,
Pour respirer la mer d’Iroise
Les ajoncs d’or et la bruyère.
Merci pour le partage
Bonjour,
Merci d’aimer ces vers aussi, et de me l’avoir écrit !
La Bretagne a dans mon cœur une place particulière, et la retrouver m’apporte des moments d’intense communion et de respiration qui me sont essentiels.