Sous la cascade

Sous la cascade tiède qui s’écoule sans fin,
Il est bon de sentir cette eau pleine de vie
Jaillir avec entrain ; flot ininterrompu
Tombant avec fracas dans un joyeux chahut.
 
Frappant de tout son poids les épaules, le dos,
Elle fouette le sang, ruisselle sur la peau,
Tambourine le crâne, assourdissant les bruits,
S’abat et rebondit sur le corps étourdi,
Un peu endolori sous l’impact de l’eau.
 
Elle martèle le corps avec tant d’énergie
Qu’il est bien difficile de rester à sa place
Tant on est secoué par cette cataracte
Qui déjà nous entraîne dans ses bouillonnements,
Et ses remous d’écume nous chassent promptement
Comme un fétu de paille emporté par le vent.

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