Excellente Nouvelle Année
À vous toutes et tous
Qui écrivez et qui lisez
Ou n’avez l’opportunité
D’expérimenter cette chance…
Je vous souhaite la santé,
L’amour autant que l’amitié,
De la joie et de l’espérance…
Et pour que la vie soit plus douce,
De toujours chercher la beauté
Qui illumine l’existence…
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Le tigre
– À Hovhannès –
Ne venez pas troubler
Le tigre en son repaire,
Il ne demande rien
Et veille sans manières
Sur les êtres qu’il aime,
Gardant avec honneur
La nation de son père.
Ne venez pas braver
Le tigre en sa tanière,
Car il a fort à faire
Et cherche le chemin
Toujours renouvelé
Qu’il devra emprunter
Pour suivre son destin.
Ne venez pas narguer
Le tigre sur ses terres,
Sous peine qu’agacé
Il ne montre les crocs ;
Il ne veut de votre aide
Ni de votre repos
Si ce doit être un piège.
Ne venez pas chercher
Le tigre en son domaine ;
Il œuvre sans compter
Pour que l’art de ce siècle
Retrouve ses repères,
Son niveau, sa vigueur,
Toute sa profondeur.
Gardez les yeux ouverts
Et écoutez vos cœurs ;
S’il reste une lueur
Pour sauver ne serait-ce
Qu’un peu de la richesse
Qui brille à l’intérieur,
N’attendez pas qu’elle meure.
Nativité
– À J. –
Sous le dôme de pierres de ce bel édifice
Se pressent les fidèles pour le dernier office.
En relevant les yeux, un cercle lumineux
Éclairant son sommet nous ouvre grand les cieux ;
L’arbre de vie scintille, finement décoré
D’étincelles qui brillent dans un ciel étoilé.
La ferveur est de mise et nos âmes s’unissent
Pour porter l’espérance en ce soir de Noël
Et mêler nos prières au doux chant qui s’élève
De la foule attentive, humblement recueillie.
Des cliquetis de chaînes teintent à nos oreilles
Et l’encensoir s’agite longuement dans les airs
Répandant alentour, en mouvements habiles,
Les volutes subtiles d’un voile aromatique.
Mais tandis que chacun adressait ses prières
À la mère et l’enfant qui pour nous inspirer
A partagé l’amour de son illustre père
Avec l’humanité pour venir nous sauver ;
À la maternité, dans un autre pays,
Un tout petit bébé poussait son premier cri.
A l’instant t
– À Lola G. –
À l’instant t, au moment m,
Juste avant d’écrire ta lettre,
En amont, pendant et après,
Que t’est-il passé par la tête ?
À l’instant t, au moment m,
Juste avant de quitter la scène,
Quelles ont pu être tes pensées
Pour que tu renonces aux années
Qui t’ouvraient largement leurs ailes ?
Était-ce un manque de tendresse ?
Était-ce un trop plein de tristesse ;
Le contrecoup d’une nouvelle
Trop difficile à accepter ?
Ou la perte d’un être cher,
Douloureusement regretté,
Que l’on ne peut plus supporter ?
Ou ce bonheur très éphémère
Que l’on aimerait prolonger
Aujourd’hui, demain et après,
Pour que cette douce lumière
Qui donne à la vie sa beauté
Ne cesse jamais de briller ?
À l’instant t, au moment m,
Juste avant de franchir le pas
Et commettre ce dernier geste
Qui t’arrache au monde réel
Pour t’emmener vers l’au-delà,
Quelles pensées t’ont traversée
Pour que tu cesses d’espérer ?
Quand tu as pris ta décision,
Quand tu as choisi de poser
Un point final à cette vie
Qui ne faisait que commencer,
N’as-tu pas eu d’hésitation ?
Qui pouvait t’en dissuader ?
À l’instant t, au moment m,
Nous aurions pu te dire : « Je t’aime »
Et peut-être t’influencer,
Changeant ton destin à jamais…
Mais pouvions-nous imaginer
Que dans ta chambre d’étudiante,
Tu préparais en grand secret
Ce départ qui depuis me hante ?
Je sais bien que tu as pensé
À celles et ceux qui t’aimaient,
Et que c’était ta volonté
De leur épargner cette peine…
Comment exaucer ton souhait
Tandis qu’aujourd’hui mon cœur saigne ?
Je pense à toi, Lola
– À Lola G. –
Je pense à toi Lola,
Jeune fille pétillante
Avenante et joyeuse,
Ouverte, lumineuse ;
Musicienne au lycée,
Quand je t’ai rencontrée,
Passionnée de théâtre,
Aimant bien partager
Tes goûts et tes idées…
C’est la fin de cet acte,
Il n’y a plus d’entracte,
La pièce est terminée.
C’était ta liberté…
Je pense à toi Lola,
À ton joli minois
Piqueté de rousseur,
À tes yeux d’océan,
Limpides et confiants,
Ton rire, ta douceur ;
Tu pars avant Noël ;
Avant que les journées
Ne s’allongent et s’éclairent,
Avant que le printemps
Ne réchauffe la terre
Et caresse ta peau,
Avant que l’hirondelle
Ne t’apporte en cadeau
Les clefs de ce mystère
Qui fait le jour plus beau…
Quelle affreuse nouvelle
Pour tous ceux qui t’aimaient…
Tant de questions m’assaillent…
Tellement de regrets…
Il fait gris, il fait froid,
La pluie mouille les toits,
Mais tu es désormais
À l’abri de cela…
Repose en paix Lola,
Nous ne t’oublierons pas.