Un petit garçon, derrière son masque,
Souriant des yeux, souriant de l’âme,
Minutes bénies au cœur de la rame
Où l’on ne prend guère le temps de se voir
Un petit garçon, derrière son masque,
Explorant la vie d’un tendre regard
Qui s’est accordé par bonheur au mien,
Élan spontané faisant tant de bien
Un petit garçon, derrière son masque,
Esquissant un geste pour dire au revoir ;
Signe de la main qu’il m’offre au passage,
Souriant des yeux, tel un beau présage.
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Tristesse
Mon cœur et mon âme s’attristent
Dans la grisaille de ce temps
Qui s’étire indéfiniment.
À quoi peut-on se raccrocher
Tandis que sous nos pas s’effritent
Les certitudes du passé
Dans les mouvances du présent ?
Pourquoi ce petit minois
– À C. –
Pourquoi ce petit minois
Qui s’échappe en tapinois ?
Pourquoi ce regard éteint
Qui se perd dans le lointain
Ces yeux qui ne brillent plus
Que de larmes contenues,
Ta bouche qui ne dit rien,
Ou des mots si anodins ?
Dans ce dédale incertain
Où se dressent tant de murs,
Il est des peines qui durent,
Des souffrances que l’on craint.
Soleil d’octobre
Ne plus bouger, rester-là,
Sous le soleil encor bas ;
Douce chaleur concentrée
Par la surface vitrée
Ne plus penser, être-là,
Juste à se laisser aller,
Goûtant cette volupté,
Libérée de tout tracas.
Le store s’abat soudain,
Coupant la blanche lumière
D’un opaque écran funèbre
Occultant le doux matin,
Guillotinant le ciel bleu,
Et sa source naturelle
D’éclairage et de chaleur
Qui réconfortait mon cœur
En caressant de ses feux
L’enveloppe corporelle
De mon être, bienheureux
De se prêter aux douceurs
De ce tendre rituel.
