C’est en cherchant ce qui se trame,
Quand la vie nous a préparé
À en percevoir les rouages,
Que l’on peut y avoir accès
C’est en voyant ce qui se trame
Avec le recul des années,
Lorsque se soulève le voile,
Que le dégoût vient nous gagner.
C’est en cherchant ce qui se trame,
Quand la vie nous a préparé
À en percevoir les rouages,
Que l’on peut y avoir accès
C’est en voyant ce qui se trame
Avec le recul des années,
Lorsque se soulève le voile,
Que le dégoût vient nous gagner.
Fraîcheur matinale
Brouillard de novembre
Quand vient le signal
S’installe le manque
– À J. –
Raideur dans les membres
Marche ralentie
La vie se dérobe
Le ciel s’assombrit
Le geste qui tremble
Couperet brandi
La lutte s’engage
Combat sans merci
État de conscience
En mode survie
Le corps se dégrade
Le cœur s’affaiblit
Années de souffrances
Prisonnier à vie
D’une dépendance
Qui anéantit
Jusqu’à la mort lente
Qui passe sans bruit
Faucher l’espérance
Sans autre alibi
Vous m’avez ce jour-ci
« Demandée en amie »
Puis, de fil en aiguille,
Un peu plus enhardi
Vous vous êtes enquis
Sur le fait que je sois
Une fille à la fois
Avenante et sexy !
Que cherchez-vous ainsi
En ces lieux peu amènes ;
N’avez-vous pas d’amies
Un peu moins virtuelles ?
Je parle une autre langue,
Viens d’un autre pays,
Et pourrais, aisément
Être votre maman !
Allez conter fleurette
À quelque jeune fille
Un peu mieux assortie
À vos souhaits de jeunesse
Et vivez votre vie
Pleinement, sans complexes ;
Lancez-vous et tissez
Des liens qui seront vrais.
Je la voudrais caresse
Je la voudrais beauté
Je la voudrais tendresse
Douceur et volupté
Je la voudrais clairière
Je la voudrais forêt
Je la voudrais finesse
Et sensibilité
Je la voudrais lumière
Fragrance et voie lactée
Je la voudrais légère
Tel un souffle de fée
Mais l’écho de la guerre
Vient la désenchanter