Ils se sont pris la main et dansent tous les deux
En ignorant la foule rassemblée non loin d’eux,
Comme si l’esplanade était un peu à eux
Et que c’est pour la danse qu’ils s’en étaient venus
Deux êtres gracieux se caressant des yeux,
Cheveux gris, peau hâlée, tout en simplicité,
Cheveux courts et peau fine sur ses bras blancs menus,
Dansant à petits pas en jean et ballerines.
Ils sont là tous les deux, se frôlant doucement
Dans chaque nouveau geste qui prolonge leur être,
Dansant spontanément pour l’unique bonheur
De suivre la musique au rythme de leur cœur
Ils dansent dans la joie, libres comme autrefois
De goûter aux délices du soleil de septembre
Dans un monde vivant où l’énergie palpite,
En savourant la chance d’être en ce lieu ensemble
Comme si l’espérance reprenait le dessus,
Que l’amour et la vie n’avaient pas disparu ;
Ils dansent tous les deux, d’une entente tacite,
Et mon regard ne peut pas se détacher d’eux.
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Un rai de soleil
Un rai de soleil perce les nuées
Merci bien l’été pour cette lueur
Offrant un instant à mon corps glacé
Un peu de chaleur trop vite oubliée.
Soirs d’été à Strasbourg
La main dans la main, deux par deux,
Se promènent les amoureux
De tous les styles, tous les âges,
Le long de l’Ill ou sur la place
Debout ou assis en terrasse
Dégustant les yeux dans les yeux,
Quelques spécialités locales,
Un vin du cru ou une glace.
Près des jets d’eau ou sur un banc,
Admirant les vitraux romans
De la superbe cathédrale,
Heureux d’être là simplement
Mine apaisée et cœur content,
Quelques étoiles dans les yeux,
Ils se promènent deux par deux
Dans la ville des amoureux.
Symphonie de cloches
Symphonie de cloches tintant dans l’été
Que le vent s’amuse à disséminer ;
Symphonie de cloches, à toute volée,
Égrène ses notes vers leur destinée.
Symphonie de cloches, joyeuse harmonie,
Sonne et carillonne dans tout le pays ;
Symphonie de cloches louant Notre-Dame
Célèbre le chant de la cathédrale.
Pluies diluviennes
Aux victimes des terribles inondations qui ont frappé la Belgique, l’Allemagne, l’Autriche, le Luxembourg, les Pays Bas…
– À Étienne –
La Meuse sort de son lit
Et se répand sur les berges,
S’infiltre par les égouts
Inonde rues et ruelles,
Toutes ces pluies diluviennes
Font déborder les rivières
Charriant des torrents de boue
Qui sous peu recouvrent tout
On ne voit plus les voitures
Immergées au fond de l’eau ;
Il faut chercher en bateau
Habitants et animaux
Réfugiés sur les toitures,
Ou patientant aux fenêtres,
Pour sauver ce qui peut l’être.
Triste été pour la planète.