Mes amis m’ont offert
Pour mon anniversaire,
En petit pendentif
Accroché à sa chaîne,
Un bel attrape-rêves…
Vais-je les attraper ?
Pourrai-je réussir
À les réaliser ?
Ce défi m’appartient.
J’ai pris la décision
De me reprendre en main,
Cesser de tout remettre
Toujours au lendemain,
Vivre mes convictions,
Trouver en quoi je puis
Être vraiment utile.
Et dès que c’est possible
Faire un tout petit pas
Pour savourer enfin
Les années qui arrivent.
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Lune ma belle amie
Lune ma belle amie,
Brillante dans la nuit,
Donne-moi l’énergie
D’affronter cette vie,
Pour aller de l’avant
Et goûter pleinement
Chaque moment présent
Lune ma bonne amie,
Dans ton ciel étoilé,
Guide-moi sur les pas
De ceux qui ont trouvé
Les clefs de l’existence ;
Apprends-moi la patience
Et la persévérance ;
Apprends-moi l’indulgence,
Le pardon et l’oubli.
Trois heures
Trois heures du matin.
Je me lève et j’observe
Cette ville baignée
D’une étrange lumière
Tombée des lampadaires.
Le silence est de mise
Dans cette brume grise.
La pluie microscopique
Fait briller la chaussée
Et rafraîchit ma main,
Largement avancée
Par la fenêtre ouverte,
Pour profiter de l’air
Très doux pour un hiver.
J’entends dans le lointain
Un oiseau indistinct
Égrener son refrain,
Avant que le matin
Dévoile ses atouts,
Tandis que deux voitures
Surgies d’on ne sait où,
Blanches toutes les deux,
Roulant à vive allure,
Viennent croiser leurs feux ;
Poursuivant leur chemin
Vers quel lieu mystérieux,
Quel pressant rendez-vous
Loin de mes yeux curieux ?
La nuit reprend ses droits,
À nouveau tout est calme.
L’obscurité déploie
Son manteau de brocart
Et je peux retourner
Dans les bras de Morphée,
Terminer cette nuit
Bien au chaud dans mon lit.
Viens, Soleil
Viens vers moi, Soleil,
Il fait froid dehors ;
Réchauffe mon corps,
Mon cœur s’ensommeille,
J’ai bu trop de larmes
Et je dépéris.
Je suis sur le fil,
En plein équilibre
Comme tant de femmes ;
Réveille mon âme,
Je sens la tristesse
Obscurcir ma vie.
Éclaire, soleil,
Le chemin qui mène
Loin de ces ténèbres,
Et balaie les ombres
Qui m’ont envahie ;
Dis-moi que demain
Tu brilleras aussi.
Chasse les corbeaux
Qui volent au-dessus
De mon univers ;
Souris aux enfants
Qui sont innocents,
Éclaire leur route,
Sauve-les du doute
Qui me broie souvent
Intérieurement.
Une danseuse
Nuque fragile et col de cygne
Gestes gracieux, membres graciles,
Toute en souplesse, légèreté,
Dans la beauté de sa jeunesse.
Taille cambrée, sourcil arqué
Joue colorée, lèvre nacrée,
Sourire de scène, chignon parfait,
Trop artificielle pour être une vraie
Princesse rêvée de Conte de Fées.
Avec de la rigueur dans l’attitude,
Avec de la froideur dans son regard bleu-dur,
Autoritaire, le menton fier,
Mue d’une volonté de fer
Par sa discipline enseignée ;
Avec un rien d’exagéré
Dans les pauses qu’elle prend,
Les caprices qu’elle fait.