Viens vers moi, Soleil,
Il fait froid dehors ;
Réchauffe mon corps,
Mon cœur s’ensommeille,
J’ai bu trop de larmes
Et je dépéris.
Je suis sur le fil,
En plein équilibre
Comme tant de femmes ;
Réveille mon âme,
Je sens la tristesse
Obscurcir ma vie.
Éclaire, soleil,
Le chemin qui mène
Loin de ces ténèbres,
Et balaie les ombres
Qui m’ont envahie ;
Dis-moi que demain
Tu brilleras aussi.
Chasse les corbeaux
Qui volent au-dessus
De mon univers ;
Souris aux enfants
Qui sont innocents,
Éclaire leur route,
Sauve-les du doute
Qui me broie souvent
Intérieurement.
Archives de la catégorie : Poèmes divers
- A l’instant t
- A prendre
- A tout petits pas
- Amour secret
- Appel d’air
- Arbres d’automne
- Attrape-rêves
- Au numéro vingt-deux
- Au rayon poésie
- AVC
- Ba Bao Cha* du Dragon
- C’est vrai que la vie passe
- Ce qui se trame
- Chaleur et douceur
- Chanson païenne
- Chant de l’instant
- Chassé-croisé
- Chez Bruno
- Colombine et Pierrot
- Comme des champignons
- Comme un petit refrain
- Comme une vague de tristesse
- Coup de blues
- Dans les crues
- Dans leur maison de poupée
- Dans un autobus
- Danses
- Demandée en amie
- Dernières paroles
- Derrière la baie vitrée
- Deux-mille-vingt sera
- Dommage
- Douleur
- Effervescence
- Elagage
- Emma
- En route vers le paradis
- Entre ses mains
- Envolée de notes claires
- Epileurs de chenilles
- Escapade Lyonnaise
- Et pendant ce temps-là
- Etat des lieux
- Excellente Nouvelle Année
- Faire le deuil
- Fleurettes blanches
- Galette
- Gilets fluos sur la façade
- Gitane
- Guéridon bleu et balconnet
- Hiver
- Hommage à Charles Aznavour
- Il pleut dans la piscine
- Il suffit d’un instant
- Ils dansent
- Je la voudrais
- Je ne m’explique pas
- Je pense à toi, Lola
- Jour de grisaille et jour de pluie
- Jour de rentrée
- Juste pour ces instants
- Kalinka
- L’ascension de la licence
- L’é-toile de Noël
- L’heure du thé
- L’oubli
- La brebis égarée
- La Dame de Baden-Baden
- La nuit s’avance
- La petite brodeuse
- La solitude
- Le chant du doudouk
- Le clown triste
- Le courage
- Le feu couve
- Le geste qui tremble
- Le jour de la Saint Juste
- Le soleil a disparu
- Le tigre
- Le vent souffle
- Lune ma belle amie
- Mains de velours
- Marie la douce
- Massages
- Mille choses à faire
- Nativité
- Ne t’inquiète pas
- Noël, avec ou sans sapin
- Nos déroutes
- Nuit haïtienne
- On court partout
- Pêche céleste
- Pluies diluviennes
- Pluies torrentielles
- Poèmes
- Pourquoi ce petit minois
- Prendre le large
- Profonde peine
- Quand tu chantes
- Quand vient le signal
- Quand, poursuivant ta course
- Que fait-il donc
- Quelques instants de paix
- Quelques nuances de gris
- Quitter Paris
- Ravalement de façade
- Retenir son rêve
- Réveil
- Rose rouge et rose blanche
- S’adapter
- Saint Sarkis
- Saisir un regard
- Si tu perdais la vue
- Six mois sur TLP
- Soigner des corps
- Soirs d’été à Strasbourg
- Soleil d’octobre
- Sourires des yeux
- Sous la cascade
- Sur le phare
- Symphonie de cloches
- Tes yeux
- Ton visage heureux
- Tristesse
- Trois heures
- Trois vœux
- Tu meurs
- Un brin d’été
- Un dimanche triste
- Un message
- Un ouvrier
- Un petit compliment
- Un rai de soleil
- Un souffle de parfum
- Une année de plus sur la terre
- Une bouteille à la mer
- Une danseuse
- Une étoile nouvelle
- Une goutte échappée
- Une hirondelle au poignet
- Une jeune personne
- Vanina
- Viens, Soleil
Une danseuse
Nuque fragile et col de cygne
Gestes gracieux, membres graciles,
Toute en souplesse, légèreté,
Dans la beauté de sa jeunesse.
Taille cambrée, sourcil arqué
Joue colorée, lèvre nacrée,
Sourire de scène, chignon parfait,
Trop artificielle pour être une vraie
Princesse rêvée de Conte de Fées.
Avec de la rigueur dans l’attitude,
Avec de la froideur dans son regard bleu-dur,
Autoritaire, le menton fier,
Mue d’une volonté de fer
Par sa discipline enseignée ;
Avec un rien d’exagéré
Dans les pauses qu’elle prend,
Les caprices qu’elle fait.
Gitane
Un peu gitane
Un peu tzigane
Le regard sombre
Et l’œil sévère
Avec de l’ombre
Sur les paupières,
Le port de tête altier,
Le caractère entier
Et la démarche fière,
Le cheveu noir
Dans un foulard
Un peu criard,
Et la peau mate
Des bohémiennes,
Âme sauvage
Et corps de reine
Quand elle entre en transes
Et danse sa fièvre,
S’élance et se traîne,
Quand les tambourins
Frappent en cadence,
Qu’un violon égrène
Toute la souffrance
Toute la misère
Que porte la Terre,
En un seul refrain.
Hiver
C’est l’hiver mon amour
Et la neige en paillettes
A recouvert la terre
De sa douce lumière,
De son brillant velours.
Le ciel n’est plus morose,
Il y a dans la danse
De ces petits flocons
Une sorte de joie
Contenue, maladroite,
Légère et tournoyante.
Dans la pâleur du jour
Ces cristaux doux et froids,
Moelleux pompons d’ouate
Sortis de l’oreiller
Rebondi des nuages,
Se trouvent éparpillés
Et jouent, irréguliers,
Sur le gris des façades.
Vanina
À quoi penses-tu Vanina,
Quand tu sens leur corps se presser,
Quand tu sens leur chair se figer
Sans que tu puisses dire ou faire
Quoi que ce soit pour l’empêcher ?!
À quoi penses-tu Vanina,
Lorsque t’atteignent les secousses
Spasmodiques de leur désir
Et qu’il n’est pas question de mousse
De fleurettes ni de plaisir ?!
À quoi penses-tu Vanina,
Quand ton regard se fait plus sombre,
Lorsque tes joues dans la pénombre
S’empourprent violemment de honte
Et qu’à tout rompre ton cœur bat ?!
Je pense à toi et je me dis
Qu’il est des hommes si gentils,
Pleins de douceur et de respect,
Prêts à aimer avec tendresse
L’échange autant que la caresse,
Et qui refermeront les plaies
Que d’autres hommes auront ouvertes.