Et pendant ce temps-là,
Le printemps fait escale
Chez-nous,
Flore et faune sauvages
S’éveillent et folâtrent
Sans nous…
—
Réponse au très beau poème d’Estérina / Bulle d’or
Lien direct du poème
Archives de la catégorie : Poèmes divers
- A l’instant t
- A prendre
- A tout petits pas
- Amour secret
- Appel d’air
- Après l’hiver
- Arbres d’automne
- Arrivées et départs
- Attrape-rêves
- Au numéro vingt-deux
- Au rayon poésie
- AVC
- Ba Bao Cha* du Dragon
- C’est vrai que la vie passe
- Ce qui se trame
- Chaleur et douceur
- Chanson païenne
- Chant de l’instant
- Chassé-croisé
- Chez Bruno
- Colombine et Pierrot
- Comme des champignons
- Comme un petit refrain
- Comme une vague de tristesse
- Coup de blues
- Dans les crues
- Dans leur maison de poupée
- Dans un autobus
- Danses
- Demandée en amie
- Dernières paroles
- Derrière la baie vitrée
- Deux-mille-vingt sera
- Dommage
- Douleur
- Effervescence
- Elagage
- Emma
- En route vers le paradis
- Entre ses mains
- Envolée de notes claires
- Epileurs de chenilles
- Escapade Lyonnaise
- Et pendant ce temps-là
- Etat des lieux
- Excellente Nouvelle Année
- Faire le deuil
- Fleurettes blanches
- Galette
- Gilets fluos sur la façade
- Gitane
- Guéridon bleu et balconnet
- Hiver
- Hommage à Charles Aznavour
- Il pleut dans la piscine
- Il suffit d’un instant
- Ils dansent
- Je la voudrais
- Je ne m’explique pas
- Je pense à toi, Lola
- Jour de grisaille et jour de pluie
- Jour de rentrée
- Juste pour ces instants
- Kalinka
- L’ascension de la licence
- L’é-toile de Noël
- L’heure du thé
- L’oubli
- La brebis égarée
- La Dame de Baden-Baden
- La nuit s’avance
- La petite brodeuse
- La solitude
- Le chant du doudouk
- Le clown triste
- Le courage
- Le feu couve
- Le geste qui tremble
- Le jour de la Saint Juste
- Le soleil a disparu
- Le tigre
- Le vent souffle
- Lune ma belle amie
- Mains de velours
- Marie la douce
- Massages
- Mille choses à faire
- Nativité
- Ne t’inquiète pas
- Noël, avec ou sans sapin
- Nos déroutes
- Nuit haïtienne
- On court partout
- Pêche céleste
- Pluies diluviennes
- Pluies torrentielles
- Poèmes
- Pourquoi ce petit minois
- Prendre le large
- Profonde peine
- Quand tu chantes
- Quand vient le signal
- Quand, poursuivant ta course
- Que fait-il donc
- Quelques instants de paix
- Quelques nuances de gris
- Quitter Paris
- Ravalement de façade
- Retenir son rêve
- Réveil
- Rose rouge et rose blanche
- S’adapter
- Saint Sarkis
- Saisir un regard
- Si tu perdais la vue
- Six mois sur TLP
- Soigner des corps
- Soirs d’été à Strasbourg
- Soleil d’octobre
- Sourires des yeux
- Sous la cascade
- Sur le phare
- Symphonie de cloches
- Tes yeux
- Ton visage heureux
- Tristesse
- Trois heures
- Trois vœux
- Tu meurs
- Un brin d’été
- Un dimanche triste
- Un message
- Un ouvrier
- Un petit compliment
- Un rai de soleil
- Un rameau d’olivier
- Un souffle de parfum
- Une année de plus sur la terre
- Une bouteille à la mer
- Une danseuse
- Une étoile nouvelle
- Une goutte échappée
- Une hirondelle au poignet
- Une jeune personne
- Vanina
- Viens, Soleil
Pêche céleste
Au firmament brille la lune
Dans cette nuit bleue qui s’étend,
Mais s’il faut décrocher la lune
Cela n’est pas un jeu d’enfant.
« Mieux vaut pêcher un poisson lune ! »
Se dit Pierrot, en rêvassant,
Et voilà qu’il troque sa plume,
Son encre et son papier blanc,
Contre une ligne de fortune
Avec pour mouche,
un vers luisant.
Réponse à la fantaisie d’avril de Jérôme Nyctalo sur TLP…
[ Poème d’avril qui se découvre un fil ]
Luna Luna Mala Mala
Lune blonde lune rousse lune rouge lune rose
Pierrot n’étant plus très au clair préféra
Aller à la ligne
En un mot : Transformer sa plume
En canne : Lors ouvrant sa porte il pêcha
Un poisson lune
http://www.toutelapoesie.com/salons/topic/90495-alors-la-lune-rose/
Rose rouge et rose blanche
Rose rouge si vivace
Au plus profond de ton âme ;
Rose blanche dans ton vase
À des années d’intervalle
Rose rouge dans ton cœur,
Souvenir de ce bonheur
Rose blanche aux doux pétales,
Honneur aux droits de la femme ;
Rose rouge sur tes lèvres,
Nous plongeant dans son mystère,
Rose rouge et rose blanche
L’amour est comme un dimanche.
Le courage
Le courage, n’est-ce pas
La volonté d’un enfant,
Âgé d’à peine quatre ans,
Qui décida de braver
La peur que lui inspirait
Ce recoin sous l’escalier ?
Dominant sa peur du noir,
Il s’enhardit pour aller
Dans ce lieu qui recelait
Les plus terribles secrets
Que l’on puisse imaginer ;
Et pour mieux apprivoiser
Cette obscurité hostile
Il resta là, sans bouger,
Jusqu’à ce que son papa
Vienne pour l’en déloger.
C’est ainsi qu’il remporta
Cette partie décisive
Qui devait l’envelopper
D’un délicieux prestige,
Et l’accompagne depuis
Sur les chemins de sa vie.
Ce poème est dédié à Monsieur Hovhannès Haroutiounian qui m’a confié ce souvenir.
Un message
Un message qui surprend,
Quelques mots sur un papier
Griffonnés hâtivement,
Un numéro, une adresse ;
C’est une main qui se tend,
Un sourire qui s’adresse
À quelqu’un de différent
Des autres gens qui se pressent
Dans le marathon du temps
C’est un déclic, un sursaut
D’humanité qu’il nous reste,
Une bouteille à la mer
Dans l’océan des visages
De ces inconnus qui passent,
Permettant aux plus discrets
De sortir de leur réserve ;
Une petite folie,
Probablement passagère,
Qui n’engage que le geste,
Dans un élan spontané,
Pour dire sans l’exprimer :
Tu es peut-être celui,
Ou celle que je cherchais ;
Quelqu’un qui a ce mystère,
Ce petit je ne sais quoi
Qui nous attire soudain,
Sans trop comprendre pourquoi.
Les êtres que le destin
Place sur notre chemin
Ne sont pas là par hasard,
Et sans doute qu’il était
Prévu de les rencontrer
Ici ou là, tôt ou tard.