Pour ton regard rieur
Pour tes yeux de poète,
Ton goût pour la beauté
Ta quête de lumière,
La chaleur de ton cœur,
La clarté de ta flamme,
Pour ton chant intérieur
Et l’éclat de ton âme,
Je t’aime
Pour ton regard rieur
Pour tes yeux de poète,
Ton goût pour la beauté
Ta quête de lumière,
La chaleur de ton cœur,
La clarté de ta flamme,
Pour ton chant intérieur
Et l’éclat de ton âme,
Je t’aime
À l’intime frontière
De la nuit et des rêves
Il y avait ta voix,
Lyrique et sensuelle
Il y avait tes mots
Habillés de tendresse
Il y avait ton cœur
Qui parle à mon oreille
Il y avait ta flamme
Qui réchauffe mon être
Il y avait ton âme
Telle un brillant soleil
Aux fragiles frontières
De la nuit et des rêves
Il y avait ta voix,
Apaisante caresse
Enveloppant mon cœur
D’une intime tendresse
Je te verrai, c’est vrai,
Bien que d’un peu moins près,
Et je t’entendrai rire
Et deviser gaiement,
Ou parler gravement
De ces événements
Qui marquent le présent
De leur sceau infamant
Je te verrai, c’est vrai,
Comme une bonne amie
Sincère et dévouée
Qui se tient en retrait
Et ne fait pas de bruit,
Pour ne pas déranger
L’ordre préétabli
D’avant son arrivée
Je te verrai, c’est vrai,
Entre le feuilletage
De ce prisme social,
Dans le temps imparfait
Qui nous est accordé,
Et ferai de mon mieux
Pour que tu sois heureux,
Mais j’aurai des regrets.
J’aime les jours riants, aux baisers d’hirondelles ;
L’air chaud et transparent parfumé de printemps,
La douceur de l’aurore aux fugues éphémères
Et celle du couchant aux teintes d’orient
J’aime les jours riants, embaumés de troène ;
La fleur de papillon s’éveillant prestement,
Le figuier odorant, l’ombre fleurant la terre,
La caresse des anges dans le souffle du vent
J’aime les jours riants de tendresses humaines ;
Les cadeaux de la vie partagés simplement,
Les bouffées de bonheur qui soudain nous traversent,
Les âmes habitées du feu des sentiments.