Déception

Il y a des silhouettes
Par lesquelles je crois toujours te reconnaître…
L’expression d’un visage, une pipe, un regard,
Une odeur familière
Et mon corps tout entier frémit à cet appel.

Mais l’éphémère instant d’une interrogation,
J’encaisse sans mot dire l’affreuse déception.
Ce n’est pas toi qui passe et mon sourire s’efface
Dans la rougeur fugace d’une vive émotion.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *