Qu’est devenue ta joie de vivre,
Où je venais me réchauffer ?
Elle brillait tel un soleil,
Illuminant ton atelier
Elle fusait de tous côtés ;
Crépitant 14 juillet
Elle éclatait comme un orage
Fracassant au cœur de l’été
Elle explosait en étincelles ;
Bois vert dans l’âtre rougeoyant
Elle éclairait le firmament
Tel un brasier de la Saint-Jean
Qu’est devenue ta joie de vivre,
Où je venais me ressourcer ?
Ne se serait-elle égarée
Dans les méandres d’une vie
Dont les épreuves infinies
Nous brisent le cœur à jamais ?