Miroir aux alouettes

S’il faut que nos routes s’écartent
Avant même d’être mêlées,
S’il faut qu’un silence réponde
À chaque geste que je fais ;
J’ignore pourquoi je m’accroche
Avec autant de désespoir
À ce bonheur qui s’évapore
Et dont je heurte le miroir.

Auprès de toi j’avais l’espoir
Que ce serait plus beau,
Que ce serait plus tendre,
Plus grand, plus fort aussi…
Mais si mes paupières se ferment,
C’est de douleur cette fois-ci.

J’essaie d’être vraie, d’être franche,
Mais me ferais-tu des avances
Par jeu ou par oisiveté ?
Je te crois plus évolué.

J’ai confiance en mon jugement
Et je ne peux imaginer
Que je puisse autant me tromper,
Cependant j’en ai mal au ventre
Sans que rien ne soit confirmé ;
Que ton silence… injustifié.

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