J’étais vieille avant l’âge,
Je suis « nouvelle-née »
Dans cette peau de femme
Que j’avais désertée.
Je ne pourrai jamais
Revenir en arrière,
Entrer, m’asseoir et m’installer
À ton bureau, pour travailler,
Si discrète et réservée,
Tellement fière et troublée…
Et vouloir à la fois
Te plaire et le cacher,
En restant concentrée
Sur ce qu’il fallait faire,
Puisque le temps est compté !
Mais peu à peu tout a changé,
Je me suis sentie exister,
J’ai voulu connaître et aimer
Et tu m’as tellement donné !
Pourtant si j’ai encore
Bien des progrès à faire,
Je sens que mes efforts
Mènent à la lumière
Et sont récompensés.
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Alors que tout commence
Trop de silences au bout du fil
Et la distance se dessine
Plus clairement entre nous deux,
Ça veut dire quoi, s’aimer un peu ?
Moi qui voulais m’appartenir,
Mes sens à présent me dominent
Et dès qu’il peut te revenir,
Mon cœur est un peu plus fébrile.
Oh! pourquoi tous ces doutes
Et ce grand désarroi
Quand je sens que ta route
Se poursuit loin de moi ?
Déjà qu’il est des mots
Que j’hésite à redire,
Des gestes pourtant beaux
Que je n’ose pas faire…
Je ne vais pas, pour t’oublier
Avaler trop de somnifères,
Ni ne veux te faire endosser
Le contrecoup de mes désirs.
Vois-tu je ne sais pas
Aimer en pointillés.
J’ai besoin de donner
Et j’ai besoin de toi ;
J’ai besoin d’un chez-moi
Où il fasse bon vivre
J’ai besoin de deux bras
Pour m’emporter captive,
J’ai besoin de quelqu’un
Qui aille de l’avant,
Et veuille d’un jardin
Où se cache un enfant.
À quoi bon t’implorer…
Je ne veux m’avilir
Ni ne veux t’imposer
Un quelconque avenir,
S’il va contre ton gré !
Est-ce si difficile
D’aimer et d’être aimé ?
La vie pour moi c’est très sérieux
Et l’amour, ça n’a rien d’un jeu.
Quand je suis dans tes bras
Vois-tu, je ne joue pas.
Et peut-être que toi non plus ?
Cette histoire est si farfelue
Que parfois je m’y perds…
Tout ça n’est pas bien clair.
J’en demande beaucoup
Mais vraiment, est-ce trop ?
J’aime mes lèvres sur ta joue
Et j’aime tes mains sur ma peau.
Est-ce que tu t’en iras
Comme d’autres avant toi ;
Alors que tout commence,
Alors que tout flamboie ?
Le diable
Si le diable a tes yeux
Si le diable a ta bouche,
Si le diable a tes mains,
Tes doigts quand ils me touchent,
Si le diable a ta peau
Et tes lèvres si douces,
Si le diable est un clown
Baladin, saltimbanque
Et s’il me joue des tours
Qui pour mieux me séduire
Sauront me faire sourire,
Si parfois il se couche
Avant la nuit tombée
Pour me porter l’amour
Que je lui demandais,
Alors tu dis la vérité,
C’est bien le diable qui me plaît !
Le manque
Pour moi c’est plus qu’une aventure
J’ai répudié ma solitude
Sur simple pression de ta main,
J’observe les arbres changer
Je vois leurs feuilles se colorer
Et de toi je ne sais plus rien.
J’avoue manquer de fantaisie
Et ne pas être très jolie
Dois-je pour autant t’attendre en vain ?
Bien sûr d’autres m’ont approchée
Mais pour moi ça n’a rien changé
Je n’ai fait que créer des liens.
Vivre cela ne suffit pas
Je rêve une pause parfois
Où ton cœur battrait près du mien,
Tu me dis d’écouter mes sens
Mais je vis trop mal ton absence
Est-ce que tu ressens cette faim ?
Je sais n’être pas tout pour toi
Je t’en demande moins que ça
Qu’importe si c’est mal ou bien,
Pour s’aimer il n’est pas trop tard
Mais encore faudrait-il y croire
Pour éclairer le quotidien.
J’entends le vent dans les bosquets
Je vois le soleil se coucher
Ce n’est pourtant pas toi qui viens.
Un homme
Un homme dans un fauteuil,
Verre ballon à la main ;
La chaleur du whisky
Pour mieux parler de lui
Et pourtant je suis là
Pour écouter sa voix,
Pour partager sa joie
Pour comprendre sa peine
Pour souffrir ou rêver
À ces mots qui m’appellent.
Un homme dans son fauteuil,
Naufragé sur son île
Et moi qui lui fais face
Je suis sur l’autre rive.
Que faut-il faire
Que peut-on dire ?
Il y a tant d’effroi
Dans ce que je perçois…
Pourquoi ce regard là,
Douloureux, qui s’abîme
En repassant le film
Des amours déchirées,
Et qui m’entre aperçoit
Derrière une buée,
Pourquoi ces jours gâchés
Pourquoi ces heures lucides,
Pourquoi ces moments vides
Et ces cœurs emmêlés ?
Il est parfois des temps
Dont on ne sait rien dire
Quand on vit jusqu’au bout
Les choix que l’on a faits ;
J’ai du mal à saisir
Comment vous vous aimez,
Comment vous pouvez,
C’est terrible,
Chercher à vous autodétruire
Sans finir par vous consumer…
Cette course au vertige,
Spirale maléfique,
Qui saura la stopper ?