Visage de poupée au teint de porcelaine
Visage aux traits tirés, au regard de sirène,
Et sur sa peau de lait, une bouche cerise…
Un sourire fragile, un rien enfantin,
À la fois contrit, à la fois mutin,
Dont la teinte vive tient de la cerise.
Regard limpide, regard liquide
Brouillé de larmes qui nous alarment
Et qui s’impriment
Au coin des lèvres rouge cerise.
Des lèvres tragiques, gourmandes, pudiques,
Qui n’ont pas fini de te faire envie
Et de t’évoquer, toujours plus sucrée,
La saveur exquise des baisers cerise.
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Bien sûr
Bien sûr le temps qui passe ne nous rajeunit pas
Et sans doute l’amour s’effeuille sous nos pas,
Rien n’empêche pourtant qu’hier mieux que demain
Nous poursuivions ensemble cet étonnant chemin
Ardu mais fructueux, et la main dans la main,
Rares ne sont pas ceux qui vivant pleinement
Découvrent qu’ils sont plus épanouis qu’avant.
Aventures
Vingt-deux ans, quelques amis
Un cœur qui bat au ralenti,
J’ai tant voulu en quelques mois
Conjuguer l’amour au présent
Que je ne me reconnais pas
Dans mes réactions d’aujourd’hui…
Peut-on changer autant
En aussi peu de temps ?
Je ne sais plus trop qui je suis.
Ne pas se poser de questions
Renoncer aux échappatoires
Éviter de trop en savoir
Accepter de s’abandonner
Sans « je t’aime », sans promesses,
Sans regrets…
Donner à ses nuits
Pour tromper l’ennui
Le poids des caresses
Le goût des baisers
Et la couleur blanche
Des heures détournées.
Ne pas chercher à se revoir
S’écrire ni se téléphoner,
N’exister ni dans l’avenir
Ni dans le passé,
Vivre la seconde comme éternité…
Et cadenasser sa mémoire.
Je n’ai pas beaucoup d’expérience
Mais ceux que j’ai pu approcher
Se voulaient sans attache
Sans enfants, sans foyer…
J’ai mis mes rêves de côté.
Or dans ces étreintes d’un soir,
De l’amour ou de la faiblesse
Je ne sais plus ce que je mets
Ni ce que j’espère gagner.
Des sentiments exacerbés ?
Deux solitudes annulées ?
De la tendresse partagée…
Ce que je suis prête à céder
Ils s’en contentent volontiers,
Ils ne demandent rien.
Avoir à réclamer
C’est déjà s’engager,
Ils ne le veulent point.
Et quand la nuit s’est écoulée
Chacun reprend de son côté
Sa route, un peu plus fatigué.
Qui est qui ?
Passer du mot au jeu
Et du jeu à l’action,
Sans déprécier les mots
Sans se lasser du jeu
Sans contourner l’action,
Passer de bras en bras
De « je t’aime » en « je t’aime »
De sourire en sourire,
De chimère en chimère :
« – Ma chérie tu vas bien ?
– Pas trop mal mon amour ! »
Et faire de mots précieux
Des mots de tous les jours
Sous prétexte d’être « moderne »,
Loin du carcan des traditions
Qui guindaient les fréquentations,
Cloisonnant les générations,
Il y a de ça peu de temps.
Tant de problématiques alternent
Dans ce mouvement qui est nôtre,
Où l’affectif joue un grand rôle,
Quand les relations chaleureuses
Riment avec l’accueil de l’autre !
N’y aurait-il pas tromperie
Où bien hypocrisie douteuse ?
Cautionner cette duperie
Nous rend complices d’un système
Dépassant le simple « je t’aime ».
Fêter dignement ces moments
J’y adhère complètement
Puisque ça m’a rendue heureuse.
Mais au-delà des retrouvailles
Il y a les séparations
Qu’il faut gérer, vaille que vaille…
À la fin de ces réunions,
Quand vient le temps des petits fours,
On dirait que chacun revêt
Sa terne peau de tous les jours,
Et quand on compte ses amis
On ne sait plus trop qui est qui.
Lettre fermée
À Toi qui ne me liras pas ;
J’ai envie de t’écrire « Je t’aime »,
J’ai envie de te dire,
Cherchons d’autres frontières
Vivons d’amour, mourons d’aimer,
Soyons toujours un peu plus vrais.
Le temps est ce coursier
Galopant dans les dunes,
Serre-moi sur ton cœur
Pour la grande Aventure…
J’ai si faim de bonheur !